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Trophées de l’environnement : Parmi les cinq nommés, qui sera la personnalité de l’année ?

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Événement de la Somapresse (société éditrice de Flash Infos et Mayotte Hebdo), les Trophées de l’environnement mettent en valeur les actions et les acteurs qui œuvrent dans ce domaine si important sur l’île aux parfums. Jusqu’au dimanche 19 novembre, vous pouvez voter sur le site environnement.yt. Dans les portraits proposés aujourd’hui, découvrez cinq personnalités marquantes de l’île.

Manuella Grimault développe l’éducation à l’environnement

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Manuella Grimault, directrice du réseau d’éducation à l’environnement et au développement durable de Mayotte. Crédit photo : courtoisie de Manuella Grimault.

Biologiste marine de formation, Manuella Grimault est à la tête du réseau d’éducation à l’environnement et au développement durable de Mayotte (EEDD 976), qui se restructure de fond en comble cette année.

Manuella Grimault est directrice du réseau d’éducation à l’environnement et au développement durable de Mayotte (EEDD 976), depuis janvier dernier et la prise d’indépendance du réseau créé en 2015, qui était une branche de l’association Mayotte Nature Environnement (MNE). La jeune femme a donc travaillé cette année à la restructuration du réseau qui regroupe des associations, des scolaires, des entreprises et toutes sortes d’acteurs. “On a tout lancé cette année”, dit-elle avec enthousiasme, en pensant par exemple à la mallette pédagogique sur les tortues marines qu’EEDD 976 a inaugurée en mai, aux rencontres mensuelles entre les différents membres ou encore aux séminaires d’éducation à l’environnement qu’elle anime. “Cette nouvelle phase pour EEDD 976 est très positive, on a beaucoup de projets en partenariat, c’est très enrichissant. C’est challengeant et très intéressant de travailler à trouver un équilibre environnemental tout en respectant la culture et les traditions mahoraises”, se réjouit la directrice.

Arrivée en 2017 à Mayotte pour travailler pour Mayotte Nature Environnement, dont elle est devenue la directrice jusqu’à prendre la tête d’EEDD 976, Manuella Grimault est sensible aux questions environnementales depuis son plus jeune âge. “Je trouve que les gens ne sont pas assez au courant. Pour moi, c’est primordial que les gens aient accès à la connaissance pour pouvoir faire des choix en toute connaissance de cause concernant l’environnement”, déclare-t-elle. Après avoir suivi une formation en biologie marine, Manuella Grimault s’est dirigée vers l’éducation à l’environnement et n’a travaillé que pour des associations jusqu’ici.

 

Émilien Dautrey veut élargir les horizons du Gepomay

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Émilien Dautrey, directeur du Groupement d’études et de protection des oiseaux de Mayotte. Crédit photo : courtoisie du Gepomay.

Directeur du Groupement d’études et de protection des oiseaux de Mayotte (Gepomay), Émilien Dautrey a toujours travaillé pour protéger la biodiversité. À Mayotte, il se réjouit de voir son association élargir ses compétences, notamment cette année.

Émilien Dautrey est arrivé au Gepomay en 2017, alors que l’association ne comptait que trois salariés. Depuis, elle a bien grandi : ils sont désormais onze à former une équipe soudée. Le directeur se réjouit que la moitié de cette équipe soit mahoraise. “C’est nécessaire pour la durabilité des actions, car on sait tous qu’il y a du turn-over avec les métropolitains”, constate-il. Si à son arrivée, le Gepomay s’occupait exclusivement de la protection des oiseaux, l’association a quelque peu élargi ses horizons. “Cette année, on est devenu gestionnaire de deux sites du Conservatoire du littoral, ce qui était vraiment un de mes objectifs en tant que directeur”, se réjouit Émilien Dautrey, dont l’association gère désormais l’arrière mangrove de la baie de Bouéni et le lac Karihani.

Le Gepomay a également multiplié ses collaborations avec des collectivités et mené à bien le projet européen Life Biodiv’Om pour protéger le crabier blanc. “Il arrivera à sa fin au début de l’année 2024, et je suis très content car on a atteint tous les objectifs. La population de crabiers blancs a beaucoup augmenté en cinq ans, c’est un beau résultat.”

Émilien Dautrey est ingénieur agronome de formation, puis il s’est spécialisé en écologie. Avant d’intégrer le Gepomay, il a travaillé sur plusieurs espèces comme les girafes au Kenya, les pollinisateurs sauvages en France métropolitaine ou encore les pélicans frisés au Monténégro.

 

Houdjati Ridjali au cœur de la préservation des cours d’eau de Bandrélé

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Houdjati Ridjali, présidente de l’association 976 sud prévention. Crédit photo : courtoisie d’Houdjati Ridjali.

Présidente de l’association 976 sud prévention depuis 2018, Houdjati Ridjali est une femme engagée à la tête d’une structure qui œuvre à la préservation des rivières et des mangroves.

Créée en 2017, l’association 976 sud prévention mène ses actions dans la commune de Bandrélé, de Hamouro jusqu’à M’tsamoudou. Houdjati Ridjali, qui s’intéresse aux enjeux environnementaux depuis son plus jeune âge, en a pris la présidence en 2018. La préservation de l’environnement prend une place importante dans le travail de l’association, qui fait également de la prévention sur la sécurité routière par exemple. Elle préserve notamment les sites touristiques de l’écomusée du sel et Musicale plage grâce à des collectes de déchets. Depuis janvier 2022, Houdjati Ridjali, avec les membres de son association, mène des campagnes de sensibilisation auprès des pêcheurs et des habitants sur la préservation de la mangrove. En effet, certains d’entre eux ouvrent d’autres passages que ceux déjà existants, ce qui a notamment pour conséquence des fortes remontées d’eau à marée haute, qui viennent inonder certaines habitations.

“Mon rêve est de faire connaître l’association au niveau national et international grâce à toutes les actions que nous avons menées jusqu’ici”, confie la présidente, qui ajoute qu’elle dédie ses ambitions professionnelles et sa gouvernance à cet objectif, notamment en restant à l’écoute des gens et en allant à leur rencontre.

 

Ali Madi s’est engagé à sauver les pollinisateurs

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Ali Madi, président de la Fédération mahoraise des associations environnementales. Image d’archive.

Le président de la Fédération mahoraise des associations environnementales (FMAE), Ali Madi, est engagé depuis de nombreuses années dans la défense de l’environnement. Avec la FMAE, il a notamment travaillé cette année sur les pollinisateurs de Mayotte.

La Fédération mahoraise des associations environnementales (FMAE) s’est vue confier le Plan national d’actions (PNA) en faveur des insectes pollinisateurs et de la pollinisation à Mayotte. Cette année, elle a donc développé les projets autour de cette mission, sous la présidence d’Ali Madi. “Il y a deux ou trois ans, je me suis mis dans l’idée de sauver et de valoriser les pollinisateurs mahorais, particulièrement les abeilles à travers la FMAE”, écrivait-t-il, sur ses réseaux sociaux, il y a un an.

Ainsi, cette année, plusieurs dizaines d’apiculteurs ont été formés par l’association d’Ali Madi, qui a également créé un rucher pédagogique à Coconi. Le premier d’une longue série, comme l’espère la fédération. Le Mahorais s’investit particulièrement dans la sauvegarde des abeilles, papillons et autres pollinisateurs. Avec la FMAE, il a également mis en place un programme de suivi photographique des insectes pollinisateurs (Spipoll), auquel le public peut participer : il s’agit de photographier pendant un certain temps les insectes qui viennent butiner à une même fleur pour pouvoir mieux étudier les pollinisateurs.

 

Michel Charpentier, toujours dévoué à la nature

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Michel Charpentier, président des Naturalistes de Mayotte. Image d’archive.

Président de l’association Les Naturalistes de Mayotte depuis plus de quinze ans, Michel Charpentier, a, comme chaque année, grandement contribué à la protection de l’environnement sur l’île. 

Retraité de l’Éducation nationale, Michel Charpentier est présent depuis plus de vingt ans à Mayotte et s’est donné pour mission d’éduquer et de sensibiliser à la protection de l’environnement et au développement durable. Cette année, avec les Naturalistes de Mayotte, association au sein de laquelle il travaille depuis le début des années 2000 et dont il est le président depuis plus de quinze ans, il a notamment travaillé sur le lancement de la revue Gecko, qui a comme ligne éditoriale d’informer sur la biodiversité du Sud-Ouest de l’océan Indien, dont il est directeur de la publication. « Il y a un objectif de transmission de connaissances par l’intermédiaire des experts, de scientifiques ou de gestionnaires d’espaces naturelles », expliquait ainsi le président de l’association dans nos colonnes le mois dernier.

Pendant ces nombreuses années d’investissement, Michel Charpentier a toujours eu à cœur de sensibiliser l’ensemble de la population mahoraise à la connaissance de la biodiversité de Mayotte, afin de transmettre son objectif de protéger l’île. C’est ainsi que cette année, par exemple, les Naturalistes ont mis en place les Villages nature environnement, qui permettent d’enseigner aux scolaires un certain nombre de connaissances sur l’environnement.

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Mayotte Hebdo n°1087

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