L'ACTUALITÉ DE MAYOTTE 100 % NUMÉRIQUE

Les infos de Mayotte depuis plus de 20 ans !

François Tomczyk : l’hypnose comme pansement à Mayotte

À lire également

Un rare phénomène en cours dans le canal du Mozambique

Alors que la fin de la saison cyclonique dans l’océan Indien est prévue, comme chaque année, pour la fin du mois de juin, la météo des dix prochains jours ne sera pas pour autant au beau fixe à Mayotte. En cause, un rare phénomène climatique actuellement en cours dans le canal du Mozambique. Un fait exceptionnel oui, mais pas inquiétant. Directeur territorial de Météo-France, Laurent Floch fait le point. 

Julien Kerdoncuf, sous-préfet à Mayotte en charge de la lutte contre l’immigration clandestine : « Actuellement, la priorité c’est non pas d’intercepter, mais de refouler »

Si les expulsions vers les Comores sont toujours suspendues, la préfecture a renforcé ses activités de lutte contre l’immigration clandestine en mer. Dans un premier temps, la fermeture des frontières et la peur de la propagation du virus avait fortement limité les flux migratoires, mais l’activité semble reprendre peu à peu. Selon Julien Kerdoncuf, sous-préfet en charge de la lutte contre l’immigration clandestine, plusieurs kwassas sanitaires seraient même arrivés la semaine dernière, sans pour autant être en lien avec le Covid. 

Rachat de Vindemia à Mayotte : GBH dément toute position dominante

Une étude d’impact met en garde contre les risques que font peser pour la concurrence le rachat de la deuxième entreprise de distribution à Mayotte - qui comprend les enseignes Jumbo, Score, SNIE et Douka Bé - au Groupe Bernard Hayot, partenaire de Carrefour. Hausse des prix et disparitions des épiceries de proximité sont dans le viseur du rapport. Michel Lapeyre, directeur général de GBH pour la zone Afrique, Maghreb et Océan Indien, et Amaury de Lavigne, le directeur général chez Carrefour à La Réunion, réagissent aux conclusions de l’étude. Et récusent tout risque pour l’équilibre du marché de la grande distribution à Mayotte.

Mayotte : Joseph Rakotoarimalala, destin d’un comptable devenu son propre patron

Titulaire d’un BTS en comptabilité obtenue à La Réunion, Joseph Rakotoarimalala, plus communé-ment connu sous le nom de R-Lala, a longtemps cherché à s’insérer, en vain, dans ce domaine avant d’atterrir en tant qu’agent de sûreté à l’aéroport de Mayotte. Après 7 ans et demi de beaux et loyaux services, il a quitté son poste pour se lancer dans l’entreprenariat. Portrait d’un natif de Po-roani, aujourd’hui à la tête de deux entreprises et d'un club de Régional 1.

« Hypnose ». Le mot est désormais connu du plus grand nombre mais la pratique, elle, nourrit encore de nombreux fantasmes chez les non initiés. Loin des scènes de spectacle et de l’ésotérisme qu’on lui prête parfois, elle permet pourtant de guérir de nombreux maux du quotidien et les traumatismes du passé. Depuis deux ans, François Tomczyk est l’un des rares hypnothérapeute certifiés de l’île. Il démystifie la discipline qui permet de contourner « cette petite voix qu’on a dans la tête ».

Flash Infos : Concrètement, en quoi consiste l’hypnose ?

François Tomczyk : L’hypnose permet de rentrer dans un état hypnotique, c’est-à-dire un état modifié de conscience, un état particulier d’attention, qu’on traverse tous plusieurs fois par jour de façon tout à fait naturelle. C’est le cas, par exemple, lorsqu’on regarde un film pendant deux heures, alors qu’à la fin, on a l’impression que ça n’a duré que vingt minutes. Cela se manifeste aussi lorsqu’on se surprend à fixer un point des yeux sans pouvoir s’en défaire, et sans même savoir vraiment pourquoi. Mon travail consiste donc à mettre les gens dans cet état pour leur faire passer des suggestions. Sous hypnose, l’inconscient est plus réceptif, ce qui permet de contourner le facteur de jugement, cette petite voix qu’on a dans la tête et qui nous dit ce qu’on est capables de faire, ce qu’on doit faire ou non. C’est pour ça que l’hypnose peut être très efficace pour arrêter le tabac ou toute autre addiction, et également aider dans la perte de poids notamment.

FI : Tout le monde peut-il y être sensible ?

T. : Il y a plusieurs types d’état hypnotique et ils diffèrent selon les individus. C’est vrai que des gens seront plus susceptibles d’y être sensibles que d’autres, et ce sont notamment ceux-là qui sont choisis par les hypnotiseurs lors des spectacles. Mais la transe dont on a besoin en thérapie est beaucoup moins forte. En fait, on travaille exclusivement avec les ressources des patients : si les personnes sont elles-mêmes réellement motivées, elles seront plus susceptibles de réussir, à arrêter le tabac par exemple. Il y a souvent des gens qui viennent me voir en pensant qu’avec l’hypnose, cela sera aussi simple que d’allumer une lumière et dans ce cas-là, ça ne fonctionnera pas. Alors si on s’est soi-même convaincu que c’était le bon moment, la bonne date, ça sera plus susceptible de fonctionner. Je m’explique : si vous allez chez le dentiste mais que vous refusez d’ouvrir la bouche, il ne pourra rien faire pour vous ! L’hypnose permet en fait de dépasser les croyances personnelles et les émotions qui sont souvent les plus gros obstacles. Imaginons quelqu’un qui a la phobie des oiseaux : il n’y a aucune raison objective à cela, et la raison elle-même n’intervient plus. Mais via l’hypnose, on peut travailler sur tout ce qui est émotionnel, ce qui est relié aux parties profondes du cerveau. Intellectuellement, on arrive à conscientiser les choses, mais les émotions, elles, ne suivent pas toujours. C’est aussi pour ça que les soldats ou des victimes d’agression en état de choc post-traumatique ont recours à l’hypnose.

FI : Comment se déroule une séance d’hypnothérapie ?

T. : Il y a autant de façon de pratiquer qu’il y a de praticiens ! Dans mon cas, la première séance inclut d’abord une quarantaine de minutes d’entretien, pour comprendre les causes et les motivations qui poussent la personne à solliciter un hypnothérapeute. Moi, j’explique ce qu’est l’hypnose et ce qu’elle n’est pas. Ce qu’elle peut faire et ne pas faire, car je ne peux pas rentrer dans la tête des gens. On fait ensuite une demie-heure d’hypnose. La personne est installée confortablement, les yeux d’abord ouverts, puis fermés, pendant que le thérapeute lui parle à travers des métaphores, c’est le nom que l’on donne aux messages qu’on essaie de faire passer au cerveau. Ce premier entretien est très important pour aller au-delà des superstitions, des secrets ou des croyances, notamment religieuses, qui font que parfois, les gens ont du mal à partager leurs expériences, leurs émotions. Mais si la personne souhaite vraiment les partager, cela fonctionne. Une consultation m’avait ainsi beaucoup marqué : une personne voulait me consulter parce qu’elle avait des difficultés à parler en public. Nous faisons le point ensemble en s’interrogeant sur les différents événements marquants de son enfance, car c’est souvent entre zéro et sept ans que les traumatismes sont les plus marquants. Et finalement, au bout de 45 minutes, cette personne pour qui tout allait bien s’est avérée être victime de viol et de plusieurs autres tentatives d’agression…

Pour consulter

François Tomczyk propose une découverte de l’hypnose dès 30 à 40 euros la séance, dans ses cabinets de  Dzaoudzi, Kani-Kéli et Chiconi. Comptez  entre 70 et 90 euros les séances classiques, dont les consultations pour l’arrêt du tabac. Vous pouvez-prendre rendez-vous par téléphone au 06.39.29.96.40, ou par mail à l’adresse françoistomczyk@hypnose-mayotte.fr. Découvrez son travail dès à présent sur le site hypnose-mayotte.fr ou sur sa chaîne YouTube François Tomczyk, dédiée au développement personnel par l’hypnose.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1086

Le journal des jeunes

À la Une

Un recensement a commencé aux abords du stade de Cavani

Alors que cela fait un mois qu’au moins 200 personnes dorment à même le sol du boulevard longeant le stade de Cavani, à Mamoudzou,...

Caribus : Mahamoud Aziary s’est lancé dans une guerre contre la Cadema

Il n'en démord pas depuis plusieurs jours. Mahamoud Aziary est vent debout contre l’attribution du marché du Caribus à la société sœur de Matis,...

Campus connecté : « C’est bien plus qu’un simple lieu d’apprentissage à distance »

La deuxième phase de travaux terminée, la Cadema (Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou) a pu inaugurer son campus connecté d’Hajangoua, ce mercredi matin. Le lieu accueillera...

A Ouangani, l’offre médicale passe dans une autre dimension

Samedi dernier, la Maison de santé Moinecha Ali Combo a été inaugurée à Ouangani après quatre années de travaux. L’aboutissement d’un long cheminement pour...

Tribune libre : Anchya Bamana : « Mayotte continue de brûler »

Intitulée « Cri d’alarme », la tribune envoyée ce mercredi par Anchya Bamana s’adresse directement à Gérald Darmanin. L’ancienne maire de Sada et présidente de Maore...