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Un palliatif au système public

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Si, il y a quelques années, mettre son enfant à la crèche semblait incongru, aujourd’hui, ces structures rares sont très recherchées, surtout par les parents qui travaillent et qui ne souhaitent pas laisser leur progéniture aux mains des grands-mères (qui traditionnellement s’occupaient de cette tâche) ou des “nounous”de circonstance (souvent non diplômées et non déclarées).

Les tarifs des crèches se font souvent en fonction des revenus des parents et selon un quotient familial imposé par l’Établissement des allocations familiales. En général, les tarifs représentent 12 % des revenus des parents soumis à un plancher ou un plafond. Par exemple, à la crèche Owazaza de Sada, pour un enfant qui est accueilli cinq jours à temps plein, le plancher est à 160 € par mois, le plafond à 470 € (510 pour les parents gagnant plus de 50 000 € par an). Le tout est déductible à 50 % des impôts.
Pour les écoles maternelles et primaires, la donne n’est pas tout à fait la même. En effet, contrairement aux crèches qui n’ont pas de pendant public, les écoles publiques de l’île sont bien là. Mais le niveau peut être faible selon les établissements ou les classes. Les bâtiments ne sont pas forcément des modèles de sécurité et les moyens alloués aux écoles sont parfois dérisoires. De nombreux parents (ceux qui en ont les moyens financiers) préfèrent donc avoir affaire au secteur privé ou associatif. Quitte à payer le prix fort. Ces établissements ont l’avantage de ne pas être surchargés, d’offrir des thèmes pédagogiques originaux et surtout, ils ont les moyens de leur ambition en offrant des conditions optimales aux élèves et aux enseignants.
Nous vous avons donc dressé un aperçu le plus exhaustif possible de l’offre présente à Mayotte.

Saïnda Malide et Faïd Souhaïli

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Mayotte hebdo n°1084

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