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Elections TPE : “Il faudrait mettre en place une urne”

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

 “Il faudrait permettre aux salariés de TPE de voter par les urnes”, estime Ousséni Balahache, secrétaire général de la CFDT. Du 28 novembre au 12 décembre, les salariés des très petites entreprises (TPE) sont invités à élire les organisations syndicales qui les représenteront pour les 4 prochaines années pour négocier leurs conditions de travail. A Mayotte, près de 3 000 salariés sont invités à voter en ligne ou par correspondance pour les organisations syndicales dont la vocation statutaire revêt un caractère national et interprofessionnel, et autorisées à se présenter dans le département.

 

“Avec les problèmes que nous connaissons au niveau du courrier, ajouté au faible taux d’équipement numérique des salariés des TPE, un vote par urne serait ainsi plus adapté au contexte local”, poursuit Ousséni Balahache, qui appelle la Dieccte (Direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) à prévoir cette possibilité. La représentation syndicale au niveau des très petites entreprises (10 salariés et moins) est prévue par la loi sur le dialogue social et l’emploi, aussi dénommée Loi Rebsamen (loi n°2015-994 du 17 août 2015). A partir du 1er juillet 2017, une commission paritaire régionale interprofessionnelle (CPRI) réunira les représentants de salariés désignés par les syndicats que les salariés auront choisis, aux côtés des représentants d’employeurs désignés par les organisations patronales.

 

On comptera une CPRI par région. La mission de la CPRI sera de représenter les salariés et les employeurs des entreprises de moins de 11 salariés, dans tous les domaines et questions liés à l’emploi, la formation, la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC ), les conditions de travail, la santé au travail, l’égalité professionnelle, le travail à temps partiel ou encore la mixité des emplois. La commission sera composée de 20 membres, élus pour 4 ans : 10 représentants des salariés, et 10 représentants des employeurs, en respectant la parité hommes femmes dans les deux collèges. A noter que les syndicats choisis dans le cadre des élections TPE désigneront aussi les conseillers prud’hommes du collège salarié. Le décret du 18 octobre dernier prévoit à ce titre la création d’un conseil de prud’hommes à Mayotte au 31 décembre 2017.

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