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23/06/2008 – 2.093 candidats au baccalauréat

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

A Mayotte, ils sont cette année 2.093* candidats toutes séries confondues à se présenter, soit 15% de plus que l'année dernière, un chiffre qui va aller augmentant pendant encore longtemps. Cette année le cadet des candidats est âgé de 16 ans, le plus ancien de 33 ans.
"Les démocraties populaires et leur évolution (1948-1989)" pour l'histoire, "L'organisation du territoire des Etats-Unis" en géographie, l'anglais, les mathématiques… Les épreuves se poursuivent jusqu'au mardi 24 juin pour les 673 candidats au bac général et les 957 candidats des séries technologiques, jusqu'au vendredi 27 pour les 463 candidats aux séries professionnelles. Pour les deux premières catégories, les épreuves se déroulent aux lycées de Mamoudzou, Sada, Petite Terre, Kahani, Kawéni et à la Cité du Nord. Les candidats au bac pro se présentent dans leurs propres établissements.
105 enseignants pour les bacs généraux et 154 pour les technologiques sont mobilisés pour les corrections des épreuves, centralisées à Mamoudzou et Petite Terre, ce qui permettra, comme l'an dernier, de donner les résultats quelques jours avant la Métropole. Ils devraient être rendus publics samedi 28 juin après les délibérations.
 

Faire mieux que l'an dernier

L'an dernier, le taux de réussite de 52,7% était assez décevant car plus bas que les résultats de la cuvée 2006. Une baisse que le vice-recteur imputait en grande partie aux mauvais résultats du nouveau bac technologique STG, 39,6% d'admis contre 57% en 2006 pour son ancêtre le bac STT. Espérons que cette année enseignants et élèves seront mieux armés pour les épreuves de cette section. Le bac général était le seul en hausse avec un taux de réussite de 68,1% contre 63% l'année précédente. Le bac pro baissait de près de 4 points, à cause surtout du résultat très faible de la section vente : 21,4%.

A côté de nos deux mille candidats, 11.196 élèves de première se présentent aux épreuves anticipées de français et de biologie (pour les ES et L) et 3.651 au épreuves du brevet des collèges, qui aura lieu du 24 au 27 juin.

Hélène Ferkatadji

*Chiffre des inscrits et non des présents à l'examen

Examen jusqu'au soir

La plupart des lycéens passant le bac sont confiants pour les résultats finaux, ceux-ci paraîtront le 28 juin. Uniquement le matin, seulement l'après-midi et parfois lors des deux demi-journées, ils passent épreuve par épreuve, les matières qu'ils préparent depuis un an et plus.
"L'anglais, pour l'étudiant de Hajangua Saïd Rakibou, a été la matière la plus difficile pour le moment. Plusieurs de mes collègues disent la même chose." Son ami Absoirou Hardani, est sûr que "les révisions répétées au CDI vont payer. Pour l'instant tout se passe bien pour moi, je n'ai pas vraiment eu de surprises dans les épreuves que nous avons passées. Il y avait tout ce que j'ai révisé". Ces deux élèves de dix-huit ans, tout comme beaucoup d'autres étudiants, attendront impatiemment de voir les résultats.
"Nous savons à peu près ce que nous voulons faire par la suite, mais notre avenir dépendra entièrement de l'issue de notre examen". Jusqu'à la tombée de la nuit quelques fois, les étudiants profitent de tout le temps qui leur a été attribué pour répondre au mieux aux épreuves. Les transports scolaires arrivent à 19h et ramènent les élèves, il en sera ainsi jusqu'à la fin des épreuves.

Ichirac Mahafidhou

Le bac en 2007

1.820 candidats dont
618 en filière générale
882 en filière technologique
320 en filière professionnelle
52,7% de réussite

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