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Bac de philo 2022 : les notions d’art, de liberté et de justice font chauffer les neurones des lycéens

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Les communes mahoraises ouvriront-elles les écoles le 18 mai ?

Au niveau national, les enfants reprennent officiellement le chemin de l’école à partir d’aujourd’hui. Chez nous, la rentrée a été repoussée au 18 mai, date potentielle du déconfinement. Les plus petits seront les premiers à ouvrir le bal si leurs parents acceptent de les envoyer puisque la décision définitive leur revient. Mais l’ouverture des établissements scolaires ne dépend uniquement que du bon vouloir des maires. Pour le moment, une très grande majorité d’entre eux affirme ne pas être capable de recevoir les élèves, principalement par manque de moyens. Votre commune sera-t-elle prête à ouvrir les écoles dans une semaine ? Réponses des 17 maires. 

Transport scolaire à Mayotte : « Si le département ne bouge pas, il n’y aura pas de bus pour la rentrée scolaire »

Les chauffeurs de la société Matis ont déposé un préavis de grève pour le 18 août, après que le conseil départemental a modifié une clause de l'appel d'offre de marché public du transport scolaire. Dans le dernier texte en date, l'entreprise qui remportera la délégation ne sera plus obligée de reprendre les employés du délégataire sortant. 80 emplois pourraient ainsi être menacés, à l'instar des droits des employés, acquis pour certains depuis 2010.

Mayotte : Erasmus +, 6 mois pour changer de vie

Pour la première fois, des Mahorais ont pu bénéficier du programme Erasmus + en partant directement de Mayotte. Entre 2018 et 2020, 22 stagiaires sont partis par petits groupes en Angleterre et à Malte pour une durée de 6 mois. Les derniers sont rentrés il y a quelques jours, les yeux remplis d’étoiles. 

Les néo-contractuels font leur rentrée

Au programme pour la première journée, une conférence sur "l’éducation prioritaire et le contexte plurilinguisme", des interventions de professionnels de l'Éducation nationale et des ateliers destinés aux enseignants débutants. Au cours de la deuxième journée, était proposée une conférence intitulée "Connaître le système éducatif et ses attentes, ce que l’Éducation nationale attend des élèves du 21ème siècle, les gestes professionnels et la posture de l’enseignant".

Ce mercredi 15 juin de 8h à 12h, les lycéens des filières générales et technologiques ont planché sur l’épreuve de philosophie du baccalauréat. Le recteur Gilles Halbout s’est rendu au lycée Younoussa Bamana pour inaugurer l’évènement avant de laisser les élèves se concentrer sur les notions d’art, de liberté ou de justice, les grandes questions philosophiques tombées cette année.

« La liberté consiste-elle à n’obéir à personne ? » ou « Est-il juste de défendre ses droits par tous les moyens ? ». Voilà les deux sujets de dissertation proposés au choix aux élèves des filières technologiques avec l’explication d’un texte issu de l’Encyclopédie de Denis Diderot. Pour ceux des filières générales, il fallait avoir potassé Antoine-Augustin Cournot, l’auteur d’un « Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique ». Son extrait est tombé au commentaire de l’épreuve sous la forme suivante : « Les pratiques artistiques transforment-elles le monde ? » ou « Revient-il à l’État de décider de ce qui est juste ? ».

De grandes questions somme toute assez classiques dans le domaine philosophique, mais sur lesquelles une certaine subtilité de réflexion et la connaissance des thèses des principaux auteurs qui ont travaillé sur ces questions étaient naturellement de mise. Coefficient 4 pour les filières technologiques et 8 pour les filières générales, la philosophie reste une matière importante pour décrocher son baccalauréat.

La peur et l’angoisse du grand oral

Si traditionnellement, cette matière était tant redoutée par les élèves, c’est moins vrai aujourd’hui… « L’épreuve de philo s’est bien passée, moi j’ai surtout peur pour le grand oral », nous confie Kaambi, un jeune homme âgé de 19 ans, rencontré devant le lycée Younoussa Bamana peu avant midi. Serein, il affirme même que la dissertation était « facile ». Un point de vue que ne partage pas Yasmina, qui n’a pas réussi à aller au bout de son explication de texte tant elle l’a trouvée difficile d’accès. Elle rejoint toutefois son camarade sur la suite. « C’est vrai que je suis encore plus anxieuse pour le grand oral », confirme-t-elle. Issu d’une réforme récente, cette épreuve vise à évaluer les connaissances des élèves, mais surtout leur maîtrise de la prise de parole devant un jury, un exercice difficile pour les timides et pour ceux dont la connaissance du français reste fragile.

En filière technologique, c’est le sujet sur la liberté qui a été le plus plébiscité par les lycéens. Notion de philosophie classique, elle est souvent bien travaillée au cours de l’année par les professeurs et séduit les Terminales qui, à peine sortis de l’adolescence, sont souvent travaillés par cette question. En filière générale, la notion de justice a davantage convaincu que la dissertation sur l’art. Quoi qu’il en soit, les neurones des uns et des autres ont chauffé durant ces quatre heures de réflexion sur ces grands sujets universels !

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