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Le réveil de la grogne fiscale

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Attaquée de toutes parts à Mayotte, Panima tente de riposter

Entre la polémique sur la qualité des repas livrés aux confinés du RSMA, et la mise à l’arrêt d’une partie importante de son activité à cause du confinement, l’entreprise de restauration collective est sur tous les fronts. Mais face à ces multiples coups durs, son directeur, Gilles Rouinvy, ne baisse pas les bras et répond aux critiques. Entretien.

Les chiffres qui rendent le confinement compliqué à Mayotte

On le sait, le confinement à Mayotte est rendu d’autant plus difficile qu’une grosse partie de la population vit dans des habitations insalubres, dénuées du confort élémentaire. Dans une publication diffusée hier, l’Insee rappelle quelques chiffres parlants. Résumé point par point.

Rachat de Vindemia par GBH : la grande distribution de Mayotte face à la menace d’une concentration inédite

Réunion au sommet ce lundi, entre les différents acteurs économiques et politiques du 101ème département, alors que le rachat de Vindemia, filiale de Casino, par GBH, qui détient 11 magasins Carrefour, doit avoir lieu le 1er juillet. Pour l’instant, ni l’Autorité de la Concurrence, ni le Conseil d’État ne se sont prononcés contre l’opération. Mais après La Réunion, c’est au tour des acteurs mahorais de s’inquiéter de ses conséquences pour la vie économique locale.

Grand mariage / Manzaraka : l’entraide encore privilégiée pour le financement

Le manzaraka, ou grand mariage, est un passage obligatoire pour tout Mahorais souhaitant s'inscrire dans la tradition. Cette cérémonie peut facilement rassembler plus de 300 personnes : colliers de fleurs, mbiwi, mais surtout liasses de billets. Le manzaraka a un coût ! Alors, comment est-il financé ? 

 

“ Je ne vais pas me taire et laisser l’état me voler”, “À Mayotte, l’impôt ruine le peuple”, pouvait-on lire sur les pancartes, ce samedi matin. Un cortège composé de 150 personnes environ s’est rendu de la place Mariage jusqu’au centre des Finances publiques pour protester contre la taxe d’habitation, perçue comme une injustice. Au fil de la marche, plusieurs dizaines de personnes se sont jointes au mouvement. Toutes ont été confrontées à une hausse importante de la taxe d’habitation de 2015, “on ne peut pas payer ça tous les ans”, se révolte Marmoud Hamoudaba, exprimant le sentiment de beaucoup des manifestants.

“Je pense qu’il y a une rupture de l’égalité, une injustice, dans la mesure où il y a des gens qui paient, et d’autres qui ne paient pas. Ceux qui paient doivent donner le double”, s’indigne Madi M’Dohama, le leader de la marche. “Nous demandons une suspension de la taxe d’habitation tant qu’il n’y a pas de véritable cadastre” poursuit-il. “Nous sommes d’accord pour payer l’impôt sur le revenu, c’est normal. Mais la taxe d’habitation n’est pas légale ici, nous demandons tout simplement l’égalité devant l’impôt”, ajoute un autre manifestant. Mené par le conseiller départemental Chihaboudine Ben Youssouf (DVD ), le collectif constitué en octobre 2015, demande une fiscalité dérogatoire pendant 30 ans, “le temps pour que l’État et les collectivités mettent en place un véritable cadastre qui n’existe pas et ainsi d’examiner ce qu’il y a lieu de faire pour que les uns et les autres vivent bien dans ce pays”. Une pétition dans ce sens a déjà récolté près de 20 000 signatures.Le document sera remis aux parlementaires dans les prochains jours.

Amandine Debaere

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