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L’eau de l’air

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Entre la polémique sur la qualité des repas livrés aux confinés du RSMA, et la mise à l’arrêt d’une partie importante de son activité à cause du confinement, l’entreprise de restauration collective est sur tous les fronts. Mais face à ces multiples coups durs, son directeur, Gilles Rouinvy, ne baisse pas les bras et répond aux critiques. Entretien.

Les chiffres qui rendent le confinement compliqué à Mayotte

On le sait, le confinement à Mayotte est rendu d’autant plus difficile qu’une grosse partie de la population vit dans des habitations insalubres, dénuées du confort élémentaire. Dans une publication diffusée hier, l’Insee rappelle quelques chiffres parlants. Résumé point par point.

Rachat de Vindemia par GBH : la grande distribution de Mayotte face à la menace d’une concentration inédite

Réunion au sommet ce lundi, entre les différents acteurs économiques et politiques du 101ème département, alors que le rachat de Vindemia, filiale de Casino, par GBH, qui détient 11 magasins Carrefour, doit avoir lieu le 1er juillet. Pour l’instant, ni l’Autorité de la Concurrence, ni le Conseil d’État ne se sont prononcés contre l’opération. Mais après La Réunion, c’est au tour des acteurs mahorais de s’inquiéter de ses conséquences pour la vie économique locale.

Grand mariage / Manzaraka : l’entraide encore privilégiée pour le financement

Le manzaraka, ou grand mariage, est un passage obligatoire pour tout Mahorais souhaitant s'inscrire dans la tradition. Cette cérémonie peut facilement rassembler plus de 300 personnes : colliers de fleurs, mbiwi, mais surtout liasses de billets. Le manzaraka a un coût ! Alors, comment est-il financé ? 

 

Pureté, économie, autonomie, commodité et écologie (PEACE), des fondamentaux qui constituent un appareil révolutionnaire de captage d’eau pure contenue dans l’air. Cette dernière a le goût de l’eau de pluie, avec la minéralité qui la caractérise et la fraîcheur du réfrigérateur.

Un groupe de personnes opérant dans le secteur de l’environnement semble avoir trouvé une solution durable pour sortir des interminables coupures d’eau de la SMAE et des importations massives d’eau en bouteilles. Pour contribuer à résoudre le problème récurrent du manque d’eau à Mayotte, ils ont décidé de commercialiser un générateur d’eau potable à partir de l’humidité contenu dans l’air. Non, rassurez-vous, ce n’est pas une blague ni de la science fiction façon Frank Herbert. Il s’agit d’un appareil inventé par un Français dans les Caraïbes, Christian Cavanna, et qui a très largement fait ses preuves sur l’île de Saint-Martin. Celui-ci a commencé à travailler sur cette invention il y a 12 ans, et les modèles commercialisés aujourd’hui (sous différents formats) représentent la 8ème génération de son invention qui semble utile à développer sur Mayotte, avec des partenaires locaux.

Baptisé « distributeur Osoley Mayotte », ce concept reproduit le cycle naturel de l’eau, celui des océans qui s’évapore et se transforme en gaz contenant la molécule H2O dans l’air pour former des nuages devant, à leur tour, produire des pluies qui vont alimenter les rivières et la nappe phréatique. Dans une île tropicale telle que Mayotte, l’eau des airs est une ressource illimitée puisqu’elle s’élève à plus de 70 % de la masse. Le « distributeur Osoley Mayotte » aspire cette eau contenue dans l’air et transforme le H2O en gouttes d’eau via différents capteurs qui la minéralise à hauteur de 1 milligramme par litre, soit exactement ce que le corps humain peut absorber. L’eau de l’air est pure, comme conservée dans le réfrigérateur, et a un goût d’eau de pluie. Il faut la laisser reposer 15 minutes pour qu’elle retrouve la température ambiante.

Cet appareil est destiné à une gamme de public très large et se décline sous plusieurs modèles de 30 litres pour le familial (soit à raison d’une production de 1,2 litres par heure) à 5000 litres pour le grand collectif. Les estimations basées sur un modèle d’une famille mahoraise moyenne de 5 personnes donnent un ratio de 2 litres par individu. Le modèle familial appelé G10 coûte 2900 €, amortissables en seulement un an, à raison de 8 € par jour, soit l’équivalent du prix d’un pack d’eau. Il est garanti 2 ans et répond aux normes européennes. Sa consommation en électricité serait de l’ordre de 5 centimes d’euro par jour et peut être autonome via une alimentation électrique générée par des panneaux solaires. Près de 40 appareils ont déjà été commandés et devraient être livrés à leurs propriétaires dans le courant du mois d’avril 2023. Un délai de 3 mois est nécessaire pour leur fabrication. Il est possible de découvrir le générateur d’eau de l’air ou de passer commande par Internet sur le site de la société : www.geobuilder.fr

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