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Barges : pas d’augmentation du tarif, mais des prévisions trop ambitieuses

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Entre la polémique sur la qualité des repas livrés aux confinés du RSMA, et la mise à l’arrêt d’une partie importante de son activité à cause du confinement, l’entreprise de restauration collective est sur tous les fronts. Mais face à ces multiples coups durs, son directeur, Gilles Rouinvy, ne baisse pas les bras et répond aux critiques. Entretien.

Les chiffres qui rendent le confinement compliqué à Mayotte

On le sait, le confinement à Mayotte est rendu d’autant plus difficile qu’une grosse partie de la population vit dans des habitations insalubres, dénuées du confort élémentaire. Dans une publication diffusée hier, l’Insee rappelle quelques chiffres parlants. Résumé point par point.

Rachat de Vindemia par GBH : la grande distribution de Mayotte face à la menace d’une concentration inédite

Réunion au sommet ce lundi, entre les différents acteurs économiques et politiques du 101ème département, alors que le rachat de Vindemia, filiale de Casino, par GBH, qui détient 11 magasins Carrefour, doit avoir lieu le 1er juillet. Pour l’instant, ni l’Autorité de la Concurrence, ni le Conseil d’État ne se sont prononcés contre l’opération. Mais après La Réunion, c’est au tour des acteurs mahorais de s’inquiéter de ses conséquences pour la vie économique locale.

Grand mariage / Manzaraka : l’entraide encore privilégiée pour le financement

Le manzaraka, ou grand mariage, est un passage obligatoire pour tout Mahorais souhaitant s'inscrire dans la tradition. Cette cérémonie peut facilement rassembler plus de 300 personnes : colliers de fleurs, mbiwi, mais surtout liasses de billets. Le manzaraka a un coût ! Alors, comment est-il financé ? 

 

Le vote du budget prévisionnel 2016 du Département fait déjà parler de lui (voir Flash Info du lundi 22 août). Une fois encore, dans un deuxième avis le concernant et publié le 9 aout dernier, la Chambre des comptes le retoque, pointant du doigt la très conséquente masse salariale de l’institution : 110 millions de coûts pour un budget total de 270 millions, soit quelque 3000 agents. Une quantité dont la pertinence et l’efficacité reste encore, à ce jour, à prouver.

Mais, au-delà de ce sempiternel problème, la Chambre des comptes avait, dans son premier avis publié le 23 juin dernier, émis la possibilité d’augmenter de 25 centimes d’euros le tarif du ticket, ce afin de dégager une recette supplémentaire de 500 000€. « Le tarif de 1€ au lieu de 0,75 centime, pour un voyage aller-retour ne parait pas excessif au regard de la tarification d’autres moyens de transport sur l’île », écrivait la Chambre. Une hausse du chiffre d’affaires de la société de transports peu négligeable au regard de l’augmentation de la charge salariale consacrée au service (680 000€ en plus), et d’une dotation accordée par le département à la STM en baisse de 1,6 million d’euros.

Le tout dans un contexte de budget prévisionnel difficile à boucler. Pourtant, l’institution n’a pas retenu cette possibilité lors de sa séance plénière du 28 juillet, préférant faire des prévisions un peu hasardeuses pour combler un déficit de 848 000€.

Des prévisions bien trop optimistes

Car le STM n’a pour produits d’exploitation que les prestations facturées aux passagers, c’est-à-dire le prix du ticket pour une traversée. Sans hausse du tarif, seule l’augmentation du trafic peut donc contribuer à rétablir l’équilibre. C’est sur cette hypothèse que le Conseil général a choisi de jouer pour présenter un budget prévisionnel équilibré, en prévoyant quatre-millions d’euros de prestations. Malheureusement, il a été quelque peu ambitieux. En effet, la Chambre des comptes note que « Compte tenu de la faible évolution du trafic constatée entre 2014 et 2015*, de l’absence de revalorisation des tarifs en 2016, de l’absence de dispositif fiable de contrôle des tickets à l’embarquement, cette prévision apparaît optimiste par rapport aux recettes de l’exercice précédent qui se sont élevées à 3 244 879€ », ce qui apparait donc « Surévalué de 500 000€ a minima. »

Une démarche un peu trop flagrante de la collectivité donc, menée dans l’espoir de boucler un budget difficile à équilibrer. C’est ce qui, dans le jargon technique de la Chambre des comptes, est appelé « Manque de sincérité. »

G.V

* Évolution du trafic de la STM entre 2014 et 2015 : +4,84% de passagers, +8,2% de deux roues, +15% de véhicules légers, +3,5% de véhicules utilitaires, et +3,3% de poids lourds.

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