L'ACTUALITÉ DE MAYOTTE 100 % NUMÉRIQUE

Les infos de Mayotte depuis plus de 20 ans !

Violences à Mayotte : « une faiblesse chronique de la réponse publique aux grandes difficultés »

À lire également

Santé mentale à Mayotte : les précisions du directeur par intérim du CHM

Après la lecture de notre article en date du 1er décembre intitulé « 15.000 personnes suivies pour des pathologies psychiatriques dans la nature ?...

Emmanuel Macron « inquiet » pour Mayotte

L’Élysée a livré quelques échos de la conversation du président de la République française, Emmanuel Macron, et son homologue comorien, Azali Assoumani, ce samedi...

Élections législatives : Mayotte la 1ère lance aussi sa campagne

Pour cet évènement politique majeur, la rédaction de Mayotte la 1ère propose une offre éditoriale transversale sur les trois supports. Portraits des candidats, enjeux...

Enseignement supérieur : cérémonie de remise de diplômes

Ce samedi 25 juin s’est tenue la cérémonie de remise de diplômes universitaires (DU) et des Masters de métiers de l'enseignement, de l'éducation et...

Trois structures liées à l’enfance ont souhaité réagir après les violents affrontements de ces dernières semaines. La Cnape (Convention nationale des associations de protection de l’Enfant), le Groupe SOS Jeunesse (dont fait partie Mlezi Maore) et l’Uniops déplorent que « le département de Mayotte connaisse, depuis plusieurs jours, une explosion de violences d’une rare intensité qui insécurise la population mahoraise. Les jeunes sont le plus souvent les victimes collatérales de règlements de compte brutaux commis par d’autres jeunes sans repères autres que ceux qu’ils se sont donnés. Il faut rappeler que Mayotte est le département le plus jeune de France : selon l’Insee, un Mahorais sur deux a moins de 17 ans. Ce climat d’insécurité est la conséquence d’une faiblesse chronique de la réponse publique aux grandes difficultés que connait le département. Aujourd’hui, malgré la mobilisation sans relâche des associations dont nous sommes les porte-voix, encore trop de mineurs présents sur le territoire mahorais demeurent livrés à eux-mêmes, déscolarisés, parfois jamais scolarisés et écartés, faute de moyens, de mesures efficaces de prévention et de protection de l’enfance. La réponse sécuritaire, nécessaire pour rétablir le calme à très court terme, ne constitue qu’un fragile couvercle sur des problèmes sociaux qui demeurent incandescents, si elle n’est pas accompagnée d’une prise de conscience immédiate des pouvoirs publics de l’ampleur des enjeux et des moyens qu’il est plus qu’urgent de déployer. Aujourd’hui, les trois quarts de la population vit sous le seuil de pauvreté et la moitié vit avec moins de 260 euros par mois. […] Aujourd’hui, nous appelons au retour au calme à Mayotte. Nous saluons l’engagement et la vitalité exceptionnels des associations présentes sur l’île, innovantes et impliquées au quotidien pour contribuer à faire de Mayotte un département français « à part entière et non entièrement à part », pour reprendre le mot d’Aimé Césaire. Nous leur apportons notre plein soutien face aux événements traumatiques qu’ont vécus les enfants et les jeunes ces derniers jours, et qu’elles vont prendre en charge, en plus de leurs missions habituelles. Nous appelons les pouvoirs publics à déclencher en urgence des moyens financiers et humains absolument nécessaires pour apaiser durablement les tensions sur le territoire. Les associations en relais des pouvoirs publics portent des réponses qui peuvent être mobilisées rapidement. Une solution globale pour Mayotte, pérenne dans ses objectifs et ses moyens, permettraient que les profiteurs de haine ne l’emportent pas au détriment de l’ensemble de la population, en particulier des plus fragiles. S’il convient de mieux contrôler les flux de populations inhérents à l’extrême pauvreté de l’archipel des Comores, il ne faut pas pour autant négliger les politiques d’intégration, de développement économique et social et de protection des enfants dont le territoire a cruellement besoin ».

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte hebdo n°1085

Le journal des jeunes

À la Une

Dix-neuf cas de dengue recensés en Petite-Terre

Depuis le début du mois d’avril, seule la Petite-Terre connaît des cas autochtones de dengue. 19 sont comptabilisés, ce mercredi 24 avril, confirme l’Agence...

Wuambushu 2 : Un nombre d’habitats illégaux détruits proche de la première opération

Une semaine exactement après le lancement de l’opération « Mayotte place nette », nouveau nom de Wuambushu, le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer a tenu...

La préfecture de Mayotte défend ses services face à Saïd Kambi

L’un des leaders des Forces vives de Mayotte, Saïd Kambi, s’en est pris à la secrétaire générale des affaires régionales, Maxime Ahrweiller Adousso, sur...

Centre médico-psychologique : Un premier lieu dédié aux enfants et adolescents naît à M’tsapéré

À M’tsapéré, dans la commune de Madmoudzou, le premier centre médico-psychologique pour enfants et adolescents (CMPEA) ouvert en décembre 2023, a été présenté au...

Accident mortel : Une cinquantenaire de Pamandzi condamnée pour la mort d’une fillette de six ans

En voulant traverser la route nationale 4, près du cimetière de Pamandzi, une fillette âgée de six ans a été percutée par une voiture,...