Député de la deuxième circonscription de Mayotte, Mansour Kamardine a réagi aux annonces de Marie Guévenoux, à savoir la limitation de la vente de machette ou l’euthanasie de chiens errants entraînés par les bandes. Selon l’élu, elles « ne correspondent pas aux attentes des Mahorais ». Lui préfère la mise en place rapide du « rideau de fer » maritime annoncé il y a deux semaines, ainsi que « la clarté sur le périmètre et le contenu de la loi dite « d’urgence pour Mayotte » ». Sur ce point, il réclame « la fixation de la date de son examen au parlement », celle-ci étant programmée au conseil des ministres du 22 mai. Concernant les négociations entre le gouvernement et les élus, la ministre déléguée aux Outremers a promis un dialogue à ce sujet lors de son retour, « dans un mois ».
« J’invite le gouvernement à passer d’une logique de communication à une logique de restauration de la sécurité et d’inscription de Mayotte dans un développement économique et social durable », ajoute le parlementaire.