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Autodidacte, Assimo peint et dépeint Mayotte

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Du 6 au 12 septembre 2021 se tient la huitième édition du forum international des métiers et de l’artisanat de l’océan Indien. Sur la place de la République à Mamoudzou, quarante artisans se réunissent tout au long de la semaine afin de mettre à l’honneur la culture et les savoir-faire mahorais. Retour sur le parcours d’Assimo.

Un pinceau à la main et le sourire aux lèvres, Assimo raconte au travers de ses peintures la société mahoraise. L’artiste puise l’inspiration dans son quotidien, qui lui dicte les sujets de ses toiles. « Je regarde, j’observe, j’enregistre et je retranscris ce que j’ai vu sur le papier », résume le quinquagénaire. Un don qui le suit depuis toujours ou presque. « Je faisais des peintures et je les offrais à mes amis. Un jour, mon père m’a dit que plutôt que de donner mes œuvres, je devrais les vendre ! Il a apporté l’une de mes toiles à l’aéroport de Nosy Bé où il travaillait. J’ai tout de suite été exposé et j’ai reçu de nombreuses commandes. Cet événement a lancé ma carrière d’artiste », raconte-il avec un brin de nostalgie. Après divers emplois dans des sociétés malgaches, le peintre décide de venir vivre à Mayotte. En 2019, il obtient l’immatriculation de son entreprise – Assimo Décor – et ouvre son atelier à Chiconi.

Technique et sens du détail

Aujourd’hui, Assimo se présente comme un artiste polyvalent. « Je peins sur toutes les surfaces et sur tous les sujets. J’ai réalisé des peintures de décoration, des panneaux publicitaires, de l’écriture sur bateaux, des fresques, de la peinture sur toile, sur bois ou encore sur du tissu », détaille-t-il. Depuis 1984, l’artisan peint en fonction de ses diverses commandes. Pour ses toiles, il met au point plusieurs techniques : il trace d’abord ses croquis sur des feuilles de papier, puis il décalque le motif sur la surface à travailler avant de commencer à peindre. Il utilise également des pochoirs et crée lui-même ses couleurs à l’aide des trois couleurs primaires, de noir et de blanc. Un travail de patience et de précision qu’il réalise à la vue des visiteurs lors de cette huitième édition du forum international des métiers de l’artisanat de l’océan Indien.

« Vivre de ma passion »

Son métier, Assimo le découvre sur le tard. Plus jeune, il cherche sa voie en étudiant dans différents domaines… « Je suis allé à l’école technique pendant trois ans pour acquérir les qualités d’un soudeur et d’un menuisier. J’ai aussi une formation en cuisine et une autre de conducteur de bateau. Aujourd’hui, j’ai la chance de vivre de ma passion », retrace l’artiste, très heureux de s’exposer du 6 au 12 septembre sur la place de la République de Mamoudzou.

Papa d’une jeune fille inscrite en seconde au lycée de Sada, il est important pour Assimo de transmettre son art. « [Elle] ne m’a jamais demandé de lui apprendre à dessiner, mais j’en serais ravi si elle le désire un jour. » Soucieux de partager ses talents à la nouvelle génération, l’artiste commence alors à dispenser des cours de dessin. Comme à Mazena : « Je lui apprends la technique, l’échelle, le choix du dessin, la peinture… Il y a peu de temps, elle a fini première d’un concours de dessin à Mayotte ! Je suis très content pour elle. » Un bon moyen pour lui de faire perdurer son art sur l’île aux parfums.

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