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La préfecture de Mayotte reçoit les demandeurs d’asile africains

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Mayotte était pour eux synonyme d’un monde meilleur. Une fois sur place, les demandeurs d’asile africains ne trouvent que désillusion et précarité. Depuis une semaine, ils lancent un cri d’alarme dans les rues du chef-lieu. Ils ont finalement été reçus par la préfecture ce mardi 28 juillet, mais la rencontre leur laisse un goût amer.

“Nous voulons l’égalité !” C’est le slogan qu’ont clamé haut et fort la centaine de demandeurs d’asile qui ont manifesté dans les rues de Mamoudzou ce mardi. Leur itinéraire avait une destination bien précise : la préfecture. Après avoir été reçus par la mairie de Mamoudzou il y a une semaine, c’est dans les bureaux du directeur de cabinet du préfet de Mayotte qu’ils ont fait part de leurs revendications. “C’est la première fois que les hauts cadres de Mayotte nous reçoivent et nous écoutent. C’est déjà un point positif”, déclare Junior Botomo, l’un des représentants du collectif des demandeurs d’asile africains. Leurs demandes sont les mêmes : la scolarisation de leurs enfants, la mise en place à Mayotte des aides qui existent sur le territoire national, le droit à la sécurité sociale, le droit de travailler et la mise à disposition de logements. Ce dernier point leur tient particulièrement à cœur, car aujourd’hui, les demandeurs d’asile ne se sentent plus en sécurité. “Ma fille a été violée en février et c’est arrivé parce que nous sommes sans abri. J’étais obligée de laisser les enfants dehors pour aller chercher à manger. Maintenant, elle est perturbée mentalement”, dénonce une mère très en colère. “Nous avons fui notre pays parce que nous étions menacés. On nous a dit qu’à Mayotte, les demandeurs d’asile sont protégés, mais aujourd’hui, on se rend compte que ce n’est pas le cas”, constate avec regret un ressortissant.

“Les réponses n’ont pas été satisfaisantes”

La rencontre entre le collectif des demandeurs d’asile africains et la délégation préfectorale a duré plus d’une heure, mais les membres du collectif en sont ressortis avec un demi-sourire. “Les réponses n’ont pas été satisfaisantes. Ils nous ont dit que Mayotte a un problème de financement, que le territoire est submergé par l’afflux migratoire. Ils sont vraiment débordés, mais ils travaillent sur les questions de logements et aides financières”, indique Junior Botomo. Selon ce dernier, la préfecture leur a promis d’apporter des réponses assez rapidement. Parmi lesquelles, la simplification ainsi que la transparence des démarches administratives. “Ils vont installer un nouveau dispositif qui nous permettra de suivre l’évolution en temps réel de notre dossier sur Internet”, explique le représentant du collectif. La préfecture a également proposé une aide alimentaire accrue, par le biais de l’association Solidarité Mayotte. Cette rencontre n’a pas été concluante pour les demandeurs d’asile, mais ils gardent espoir car c’est dans l’espoir d’un monde meilleur qu’ils ont traversé la mer pour vivre sur l’île aux parfums.

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