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07/07/10 – Concours : La francophonie fait voyager

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Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Petite cérémonie familiale, vendredi au Centre de documentation pédagogique (CDP), en l'honneur des six lauréats du concours Francojeune 2010. Organisé depuis huit ans, ce concours permet de réunir des jeunes de Mayotte, des Comores et de Madagascar autour de la langue française.

"L'objectif est de faire aimer la langue française aux jeunes, qu'ils se l'approprient, l'utilisent comme un outil d'échange dans la région, ainsi que pour faire connaître leur île", explique David Jaomanoro, directeur du CDP. Ouvert à tous les jeunes de moins de 25 ans, ce concours consiste en une rédaction de nouvelle, conte ou poème, comportant plusieurs mots imposés. Cette année, il s'agissait de : crescendo, remue-ménage, mobile, variante, galère, baladeur, cheval de Troie, mentor, escagasser et zapper.

Début mars, le jury a sélectionné les six meilleurs textes, qui seront bientôt publiés dans un recueil par le CDP. Au collège, les deux lauréates sont Fadhulat Djadi du collège de Koungou et Marine Ruchon du collège de Chirongui. Pour le lycée, il s'agit de Robert Muhirwa Nsenga et Marilou Mortier du lycée de Mamoudzou, ainsi que de Saandia Malide et Chanfiou Mohamed Ibr du LPO de Dzoumogné.

Après Mohéli, Anjouan, Mayotte et Diego-Suarez, c'est cette année à Tuléar que les heureux lauréats se sont retrouvés pendant deux semaines début mai. Durant ce séjour, ils ont lu leurs textes en public à l'Alliance française, ont participé à des soirées et des ateliers littéraires avec des artistes locaux et visité Madiorano et Ifaty. "Des moments très forts", se rappelle David Jaomanoro, et des rencontres enrichissantes qui restent les meilleurs souvenirs des jeunes.

"Nous avons reçu un accueil formidable par les habitants de Tuléar, comme l'an dernier à Diego Suarez", a précisé Jean-Jacques Huvier, délégué académique du CDP, qui estime que "le concours passe trop inaperçu sur Mayotte, alors que c'est un évènement majeur de la francophonie à Madagascar et aux Comores." M. Huvier a salué les soirées littéraires "de grande qualité" animées par les jeunes.

Ancien directeur du CDP et grand soutien de cette participation au concours, le président du conseil général a lui aussi félicité les jeunes – qu'il a accompagnés à Tuléar. "Actuellement il y a beaucoup de malentendus avec les Comores qui rendent la communication difficile. Ces rencontres entre jeunes serviront à faciliter les relations de demain", estime M. Douchina.

 

H.F.

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