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Élection présidentielle : Mayotte à droite toute

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Les danses traditionnelles mahoraises deviennent un sport à part entière

C’est une idée on ne peut plus originale qui a émergé dans la tête d’un amoureux des danses traditionnelles locales. Mansour Ramia est à l’origine de Moovafrica, un programme de sport basé sur les danses de chez nous. Le concept est adopté à l’international par des centaines de milliers de personnes. Aujourd’hui, le fondateur a besoin de passer à l’étape supérieure, mais le parcours n’est pas de tout repos.

Munia Dinouraini, une benjamine prête à redistribuer les cartes de la politique

Novice en politique, la benjamine de 27 ans du nouveau conseil municipal de Mamoudzou, membre de la majorité, ne veut pas faire de la figuration au cours des six prochaines années. Au contraire, elle compte bien jouer des coudes pour se faire entendre et défendre ses dossiers avec hargne. Portrait d’une enfant de M’Tsapéré, prédestinée à un tel engagement. 

Discorde à la mairie de Mamoudzou

Rien ne va plus à la mairie de Mamoudzou. L’opposition sort les griffes via un courrier envoyé le 23 avril, demandant au maire de réunir les conseillers municipaux. Le courrier signé par neuf d’entre eux pointe du doigt la politique de la mairie pendant la crise sanitaire. L’équipe du maire Mohamed Majani dénonce un coup politique.

Julien Kerdoncuf, sous-préfet à Mayotte en charge de la lutte contre l’immigration clandestine : “Nous n’avons pas constaté d’arrivées de kwassas liés au Covid”

Alors que l’épidémie de Covid-19 continue sa propagation à Mayotte et que le flou règne sur la situation sanitaire en Union des Comores, la LIC se poursuit, d’ailleurs amplifiée pour limiter l’impact que pourrait avoir l’importation de nouveaux cas sur le territoire. Pour autant, après une baisse, les arrivées de kwassas tendent à reprendre depuis quelques jours, sans qu’elles ne soient a priori imputables au Covid-19. Le point avec Julien Kerdoncuf, sous-préfet délégué à la lutte contre l’immigration clandestine. 

Depuis vingt ans, on observe sur le territoire mahorais, devenu département en 2011, une droitisation politique à chaque nouvelle élection présidentielle. Ce scrutin, qui n’attire pas les foules (voir graphique), montre que les aspirations de la population mahoraise sont de plus en plus en adéquation avec les idées développées par la droite, voire l’extrême-droite, à savoir la sécurité et le contrôle de l’immigration.

En développant les thèmes de la sécurité et de l’immigration, c’est tout naturellement que la principale formation politique de droite, Les Républicains, réalise des bons scores sur l’île aux parfums. Il suffit d’un exemple, alors que François Hollande était élu président de la République en 2012, Mayotte préférait Nicolas Sarkozy au premier tour (48.7%), comme au deuxième (50.9%). Avec pratiquement 51.9% de votants pour le second, la participation d’ailleurs n’a jamais été aussi grande ce jour-là pour une élection présidentielle à Mayotte. Le candidat de « La France forte » surfait il est vrai sur la départementalisation de l’île obtenue un an avant. Même chose pour François Fillon, en 2017. Empêtré dans les affaires en métropole, il n’a pas passé le premier tour alors qu’il comptabilisait 32.6% des voix à Mayotte.

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Des électeurs du Rassemblement national dix fois plus nombreux entre 2012 et 2017

Au Rassemblement national aussi, les résultats sont assez révélateurs de cette droitisation. Il y a dix ans, alors sous la bannière du Front national, Marine Le Pen ne rassemblait que 2.8% des voix au premier tour, soit 996 votants.  Cinq après, en 2017, elle en compte près de dix fois plus (9.008, soit 27.2%).

La gauche, a contrario, est de moins en moins présente. En vingt ans, elle n’est arrivée qu’une seule fois en tête. Ségolène Royal, alors candidate socialiste en 2007, avait obtenu 60% des voix au second tour, face à Nicolas Sarkozy. Depuis, les candidats de gauche plafonnent souvent, sauf exception pour Jean-Luc Mélenchon, qui connaît une progression manifeste sur les deux dernières élections (8.4% en 2017 contre 2.6% en 2012).

Emmanuel Macron, le président sortant, semblait souffrir d’un déficit de popularité ici en 2017. Au premier tour, il était arrivé quatrième avec 19.2%. Et son score lors du deuxième scrutin (57%) était moins élevé qu’à l’échelle nationale (66%). À voir comment les Mahorais le perçoivent aujourd’hui à l’épreuve du pouvoir.

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