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Le voleur placé en famille d’accueil

Deux jeunes étaient identifiés sur place par un témoin. Le lendemain, les jeunes étaient retrouvés par la victime et la police et placés en garde à vue. Finalement l’un des deux jeunes est mis hors de cause et le 2nd convoqué devant le juge pour enfant. Il a été déféré ce matin devant le juge qui a décidé son placement en famille d’accueil.

 

 

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Nosy Be : Le Djembé

Un endroit incontournable pour tous ceux qui souhaitent se dandiner jusqu’au bout de la nuit.13 personnes travaillent actuellement dans cette discothèque. A Nosy Be, la vie de nuit est inévitable. Les malgaches aiment la fête, la danse, les nuits endiablées. Le Djembé fait bouger, s’amuser. Le complexe mise sur sa propreté, avec des toilettes dignes de ce nom, mais aussi sur la sécurité puisque la bonne ambiance n’amène rarement de violences.

Les locaux viennent s’y amuser, bien souvent en compagnie des touristes. Les touristes sont français, issus souvent de Mayotte ou de la Réunion mais aussi italiens. La musique est variée, dansante. L’établissement possède une clientèle d’habitués, un noyau composé notamment de jeunes demoiselles mais aussi de pêcheurs ou encore d’intarissables fêtards. La clientèle est filtrée, choisie, sérieuse, tenue propre exigée.

Sans être un lieu VIP, le complexe accueille une population qui s’est se tenir. Au début, seule une petite salle composait le complexe. Aujourd’hui, le Djembé possède une cour intérieure, ou plutôt un jardin extérieur avec bar et fauteuils. La superficie a ainsi été doublée. Cela permet d’avoir une discothèque en plein air avec un coin fumeur. Tout le monde y trouve son compte.

Le Djembé est la seule discothèque proche du grand hôtel le Royal Beach. Un arrangement a été trouvé afin que le djembé et le cabaret la Sirène, l’autre grand lieu pour les couche-tard, puissent vivre de leur activité. L’entrée est gratuite en semaine tandis que le samedi, c’est 3000 ariarys pour les femmes et 5000 pour les hommes, soit 1 euros. Le Djembé est ouvert le lundi, le mardi et le mercredi ainsi que le samedi. La discothèque ouvre ses portes à 22h30, et l’affluence croit considérablement à partir de 1 heure du matin. La semaine, elle ferme entre 3 et 4h, tandis que le samedi les plus fêtards peuvent danser plus jusqu’à 5h du matin.

Le Djembé reste l’endroit qui bouge le plus à Nosy Be. Seul bémol, l’établissement connait une chute de la fréquentation suite à l’événement tragique qui a eu lieu en 2013 et la classification zone rouge de Nosy Be par la France. Pas de quoi cependant repousser ceux qui souhaitent s’amuser sans limites.

Recrudescence du braconnage et de l’insécurité

Au cours de cette rencontre des ateliers été organisés, notamment pour débattre des problèmes de braconnage, de dégradation des sites et d’insécurité, sans oublier de réfléchir à des solutions durables.

Le Conservatoire du littoral qui couvre un peu moins de 2 000 ha de surface a dressé un bilan quelque peu négatif sur l’état des sites qu’elle gère depuis 9 ans. Ce constat a démarré avec la conclusion rendu par l’atelier « conservation des milieux ». Dans la conclusion exposée par la co-animatrice de cet atelier, Catherine Latreille, deux thèmes ont été abordés. Le premier concerne la protection des tortues marines. La question était de savoir si la situation était meilleure en 2006 en 2015? « Oui ». La réponse du conservatoire est sans appel. Les participants se sont concentrés sur le site de Saziley. Ils se sont accordés pour dire que l’image d’excellence du site s’est dégradée au fil des années. En cause le braconnage et les agressions de randonneurs. « Contre la chasse à la tortue, avant la prévention était axée autour de l’idée que sa viande est mauvaise pour la santé, à présent nous essayons de sensibiliser les jeunes sur la protection de ces animaux », explique Catherine Latreille. Le braconnage a augmenté, constate le conservatoire, et les conditions des gardes présents sur le site ont empiré comme en témoigne les agressions ou le saccage de la maison des gardes.

« Créer une antenne de gendarmerie à proximité de Saziley »

Les solutions seraient donc, de « reprendre le terrain », créer une antenne de gendarmerie à proximité du site. Le conservatoire recommande aussi une présence plus permanente sur la plage avec l’implication de structures extérieures comme les associations. Mettre l’accent encore plus sur les campagnes de sensibilisation a aussi été évoquée. Les travaux d’insertion peuvent être une solution. L’idée de commissionner et armer les agents du conseil départemental a aussi été mise sur la table, à l’image de « rangers ».

L’autre thème abordé durant cet atelier « conservation des milieux » concernait la reconquête des habitats terrestres. L’agriculture a été identifiée comme l’activité ayant le plus d’impact sur la qualité des milieux terrestres. « L’agriculture s’est encore plus développé en 2011 au moment de la grève de la vie chère durant laquelle des Mahorais ont cultivé leur lopin de terre pour compenser la pénurie et aujourd’hui ces habitudes ont persisté », résumait Catherine Latreille. Le développement de cette activité serait aussi le signe d’un marquage foncier. Les gens étant dans l’incertitude quant à l’avenir, certains s’installent sur des terrains pour les exploiter.

« Il faut plus de contrôle dans les champs »

L’idée serait donc d’accompagner les professionnels du secteur avec les nouveaux outils du programme de développement rural. Il faudrait selon le conservatoire, créer des structures intermédiaires pour structurer la filière. La répression est aussi indispensable selon les participants de l’atelier. « Il faut plus de contrôle dans les champs », affirment-ils. La pression agricole était aussi l’objet de discussion dans les autres ateliers. « Il est nécessaire de juguler les agriculteurs non-conventionnés et aider au contraire ceux qui le sont », insiste Cris Kordjee responsable de l’antenne du conservatoire de Mayotte.

Dans le cadre de l’atelier portant sur l’accueil des publics dans ses sites, le conservatoire a suggéré de ne pas ouvrir les sites tout azimut pour assurer une bonne conservation. Mais c’est aussi durant cette table ronde que l’idée d’instaurer une politique tarifaire autour des sites soit mise en place en développant des prestations. « Attention, il ne s’agit pas de rendre l’accès aux sites payants mais de proposer des services par le biais de prestataires », argumente Kris Kordjee. En effet, la demande est très forte pour Saziley par exemple, quant à la volonté d’assister à des pontes de tortues. Cette politique tarifaire éviterait de devoir privatiser les sites selon le conservatoire.

Revaloriser le label de Saziley ?

Enfin, dans l’atelier concernant l’accueil des publics l’amélioration dans ce domaine semble indispensable selon les acteurs. Ils suggèrent d’élaborer une étude sur les attentes du public pour pouvoir mieux y répondre. La signalisation et panneaux doivent aussi être embellis et la délimitation de zones de bivouacs nécessaires pour déranger le moins possibles les tortues. Le conservatoire s’est aussi rendu compte que des compétitions sportives comme des trails ou des courses de Kayak se déroulaient parfois sur ses sites sans parfois en être au courant. « Il faut ouvrir les sites mais pas tout le temps, on peut limiter l’accès avec des barrières », évoque Raïma Fadhul. Le label de Saziley doit il aussi être revalorisé? Pour assurer un meilleur entretien du site, les participants de l’atelier sont tombés d’accord. L’idée de transformer la maison des gardes en musée a aussi été lancée. Chaque site ayant sa spécificité, le fait de trouver un gestionnaire adapté pour chacun d’entre eux a été évoqué. L’îlot M’Tsamboro a clôturé les dernières recommandations générales. Selon le conservatoire, le site doit faire l’objet d’un rétablissement d’un Etat de droit, la pression sur le territoire en question étant trop importante.

Les solutions et idées sont là pour améliorer la conservation des sites protégés mais le chemin est long et reste à savoir si le conseil départemental, qui dit avoir entendu les inquiétudes et les propositions, répondra favorablement aux doléances du conservatoire.

GD

Monde étudiant : l’accès des étudiants mahorais à Erasmus+ facilité ?

Le programme Erasmus+ est le programme européen pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport.

Doté d’un budget de 14,7 milliards d’euros pour la période 2014-2020, il vise notamment à financer des bourses de mobilité pour des mahorais de tous les âges et pour tous les niveaux de formation.

Le règlement Erasmus+ prévoit que le surcoût lié à l’éloignement pour les jeunes des RUP soit compensé financièrement. À titre d’exemple, les étudiants situés à plus de 8 000 km du continent européen – tels que les étudiants mahorais – et souhaitant partir étudier en Europe dans le cadre d’Erasmus+, peuvent notamment prétendre à une aide au transport de 1 100 € (maximum) par participant et une allocation mensuelle supérieure aux étudiants du continent (niveau de bourse variable selon le pays d’accueil).

Une aide au transport de 1 100 € pour les Mahorais

Cependant, pour les députés européens Younous Omarjee (GUE , France) et Maurice Ponga (PPE, France), les contraintes liées à l’éloignement ne sont pas suffisamment compensées par l’Union européenne et continuent de pénaliser les ultramarins. Cela est particulièrement le cas pour les ultramarins dits “hyper éloignés” du continent européen, c’est à dire situés à plus de 12 000 km, qui voient leurs frais de transport plafonnés (plafond fixé par exemple à 1 100 € dans le cadre d’une mobilité d’études).

En réponse aux inquiétudes formulées par les députés européens, le commissaire à l’Education Tibro Navracsics a indiqué que la Commission européenne adoptera en 2015 des dispositions permettant de faire des exceptions pour les étudiants très éloignés du continent (à plus de 12 000 km), afin d’assurer une meilleure prise en charge de leurs frais de transport.

Le commissaire a également annoncé qu’il allait travailler à la rédaction d’une proposition plus vaste visant à mieux adapter le programme

Erasmus+ aux Outre-mer d’ici 2016, mais aucun élément concret n’a été avancé à ce jour.

Chômage : toujours pas de statistiques à Mayotte

Une particularité mahoraise qui tarde à s’estomper : le manque de données économiques régulières et actualisées. Ces informations sont pourtant précieuses, car elles pourraient guider la politique pour l’emploi et inspirer les offres de formation.

Par ailleurs, ces données sont utilisées par l’Union européenne pour élaborer les plans d’aide et octroyer les fonds européens, quand les données ne sont plus à jour, cela porte en général préjudice au territoire concerné, car les besoins restent sous-évalués.

 À Mayotte, les chiffres du chômage sont publiés de manière annuelle par l’Insee depuis 2013, des chiffres transmis par Pôle Emploi, qui ne dispose pas encore des outils suffisants pour les publier mensuellement. La dernière publication remonte au mois de février et concerne l’année 2014, autant dire qu’elle n’est déjà plus d’actualité.

Mayotte demeure cependant le département français où le taux d’emplois demeure le plus faible à 35,5%, ce qui s’explique par la jeunesse de sa population.

Pour autant le chômage à Mayotte affiche une particularité : un grand nombre d’inactifs souhaitent travailler, mais ne font pas toutes les démarches requises ou ne sont pas pleinement disponibles, au sens de Pôle Emploi, qui analyse les données selon les méthodes du Bureau international du travail. Ces inactifs ne figurent donc pas parmi les chômeurs comptabilisés.

Ainsi, Mayotte est le seul département où l’on comptabilise plus d’inactifs souhaitant trouver un emploi, soit 28 000 personnes, que de chômeurs, soit 10 600 personnes. 

Lire la suite dans FLASH INFO n°3676

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Coup de couteau à la sortie du collège

La victime est examinée au CH de Mamoudzou.

Son pronostic vital n’est pas engagé. Le jeune auteur des faits est interpellé et placé en retenue à la brigade, sur instruction du magistrat de permanence.

Suite aux investigations, il apparait que l’agresseur a en réalité 15 ans. Sur instruction du magistrat de permanence, il est placé en garde à vue sous le régime normal. Il a été déferré hier à 10h devant le juge des enfants.

 

 

 Lire la suite dans le Flash Info n°3675

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Grève à la Colas

“ Nous espérons organiser une réunion à la Dieccte aujourd’hui”, indique Nicolas de Robien, directeur, alors que des salariés grévistes, sous la bannière d’une intersyndicale CFDT -CGT Ma-CFE CGC- FO ont entamé un mouvement de grève hier.

Ils demandent notamment l’évolution des CDC (contrat à durée de chantier) en CDI et la reprise de l’ancienneté ; l’application du 13ème mois équivalent au salaire du mois de décembre dès cette année 2015 ; l’augmentation des horaires (horaires et mensuels) ; un titre de restauration avec la participation de l’employeur à hauteur de 60% sur un montant de 8 euros le titre.

Le directeur se dit “prêt à négocier sur ces 4 points, à condition qu’ils passent par la signature d’une convention collective au niveau des entreprises du BTP. Mais les petites entreprises refuseront de signer cette convention, car ils n’auront pas les moyens de s’aligner sur ces points”, estime Said Attoumani, délégué syndical CDFT. “Je pense qu’en négociant il sera possible de mettre en place des modulations pour les entreprises de moins de 50 salariés”, rétorque Nicolas de Robien.

OL

 

 Lire la suite dans le Flash Info n°3675

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Opération carcasses

Hier a démarré la première journée de collecte des carcasses de voitures dans la commune de Mamoudzou. L’opération vient à peine de démarrer et environ cent épaves ont déjà été récupérées.

En partenariat avec l’entreprise Enzo recyclage, la mairie de Mamoudzou a lancé hier à Doujani sa campagne de lutte contre les épaves d’automobiles qui jonchent la voie publique ou qui croupissent dans des propriétés privées. Environ cent carcasses de voitures ont été collectées à ce jour. Un cimetière de voitures bien connu dans le village a été débarrassé des véhicules qui pourrissaient.

Une fois les carcasses acheminées chez le prestataire, elles vont être triées pour isoler les parties recyclables. “Le reste sera ensuite envoyé à la décharge de Dzoumogné, mais le but est de recycler au maximum”, souligne la municipalité.

Elle assure que les opérations se sont passées sans entrave. “Les riverains sont satisfaits même si certains n’étaient pas contents que l’on intervienne parce qu’il avait fait de ce cimetière un lieu de squat ou de rencontre”, précise la mairie.

Trois camions et une pelleteuse ont été mobilisés pour l’opération. Elle se poursuivra indéfiniment tant que nous n’aurons pas tout ramassé », assure la mairie. Pour l’heure, les actions se poursuivent aujourd’hui toujours à Doujani et demain à Passamaïnty.

En 2013, déjà une opération similaire dans la commune, environ 2 400 carcasses de voitures avaient été collectées dans l’île. “Des garages ou casses automobiles sauvages ont poussé un peu partout dans l’île, l’activité de réparation ou de ventes de pièces détachées d’occasions étant lucrative”, précise la mairie.

 

GD

Transport : les premiers e-vélos de l’île

“ Ma principale idée c’est de changer les moeurs et montrer aux gens qu’il n’y a pas que la voiture pour se rendre à Mamoudzou”, c’est l’idée principale du jeune Dhinouraini El-Kader, dirigeant de la société Mayotte e-vélos. Après avoir passé de nombreuses heures sur les routes de Mamoudzou et affronté les multiples bouchons du chef-lieu, ce moniteur d’auto-école a voulu trouver une solution à ce problème. Il a donc investi sur un projet de location de vélo électrique. À l’occasion de la semaine du développement durable, la mairie de Mamoudzou lui a permis de présenter ses vélos électriques au parvis de l’hôtel de ville. Ce projet correspond parfaitement à nos projets de diversification des moyens de transport », indique Mohamed Moindjie, 2ème adjoint au maire, chargé d’aménagement, de déplacement et du logement à la mairie de Mamoudzou.

Pour le projet municipal de transports en commun en site propre (TCSP ) qui sera mis en place dès janvier 2019, 10% ont déjà été financés par l’État, ce qui correspond à une enveloppe de 9 millions d’euros. “Avec les transports en commun, les gens iront prendre les bus à Tsoundzou et aux Hauts Vallons pour se rendre à Mamoudzou”, explique Mohamed Moindjie. Un plan d’aménagement avec des zones de stationnement réglementées et payantes va également être mis en place. Un schéma global de la ville a pour but de permettre à la population de mieux circuler et mieux stationner dans la commune. “Il faut qu’on puisse bouger sans véhicule. Des pistes cyclables et des bandes piétonnes vont être mise en place pour diminuer les bouchons” ajoute Mohammed Moindjie.

La commune prévoit de mettre en place des bornes cyclables. Mais aussi des lieux où l’on peut stationner les vélos électriques et les charger sur la place avec des bornes électriques alimentées par des panneaux solaires. Le vélo électrique est bon pour la santé. Il permet de faire du sport, sans effort violent. L’assistance électrique permet aux personnes qui n’ont pas l’habitude de faire du sport, aux personnes âgées et à celles en convalescence de faire de l’exercice sans forcer. Il est bon pour l’environnement, car il participe au désengorgement des villes et diminue le niveau de pollution en centre-ville.

Le vélo électrique n’est pas bruyant, n’émet pas de CO 2 lors de ses déplacements et permet de se déplacer au grand air.

“Ca avance tout seul”

“Mon but c’est de changer les habitudes et montrer d’autres alternatives de déplacements. Le vélo est très bénéfique en termes de santé et de rapidité. Ça contribue beaucoup à la diminution de la pollution et c’est vraiment très économique par rapport à la voiture” souligne Dhinouraini El-Kader, dirigeant de la société e-vélos. La jeune société s’est procuré 26 vélos pour la somme de 20 000 €.

Sur place, le public pouvait essayer les 10 vélos exposés sur le parvis de l’hôtel de ville. Des personnes de tout âge étaient présentes. Accompagné d’un moniteur, des balades étaient organisées pour présenter les vélos électriques.

“Je trouve que c’est vraiment bien, on n’a pas besoin de faire beaucoup d’efforts, le vélo avance tout seul il suffit juste de donner un coup de pédale et le moteur suit le mouvement. Je suis vraiment très content d’avoir essayé ce vélo”, dit avec fierté Ibrahim Oili Hishaam. Seul, en famille ou en groupe, les vélos sont proposés à la location à Cavani, après la BDP sur la droite, en face de Masterehi pizza.

Une caution est demandée pour toute location qui vous coûtera 9 € pour 1/2 journée, 15 € à la journée, 70 € la semaine, et 175 € si vous voulez tester un mois de ce moyen de transport non polluant pour vous rendre au travail, faire du shoping, rejoindre vos amis, tout en évitant les embouteillages.

Oirdi Anli

Les policiers municipaux bientôt armés ?

Les 30 policiers municipaux de Mamoudzou pourraient bientôt être équipés d’armes blanches, à savoir de matraques et de bombes lacrymogènes. “Ils voulaient être armés”, a expliqué Bacar Ali Boto, 1er adjoint au maire de Mamoudzou, lors du conseil municipal samedi.

“Nous avons donc écrit au préfet pour demander son habilitation. Nous attendons sa réponse.” Le 1er adjoint rappelle que la priorité de l’équipe municipale en place est la lutte contre l’insécurité.

 « Nous souhaitons augmenter les effectifs de la police municipale et renforcer l’éclairage public, de Jumbo Score à Tsoundzou”.

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Fermeture de la déviation de M’tsapere

La Préfecture de Mayotte informe les usagers du réseau routier que la RN2 sera fermée à la circulation entre le carrefour du giratoire de Doujani et le carrefour dit « Mahizio» à M’Tsapéré :

le dimanche 31 mai 2015 de 8h à 12h

Aux fins de réalisation par la société « Bourbon Contrôle » d’ essais de freinage sur des véhicules lourds hors gabarit ne pouvant être contrôlés sur le banc de freinage du centre de contrôle technique poids lourds.

 Les usagers pourront emprunter un itinéraire de déviation qui sera mis en place dans les deux sens de circulation sur l’ancien tracé de la RN2 entre le carrefour giratoire de Doujani et le carrefour dit Mahizio (itinéraire correspondant à la traversée de M’Tsapéré)

Toute circulation, même à pied, sera strictement interdite sur la déviation de M’Tsapéré durant toute la période des essais pour des raisons de sécurité.

 

 

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Dénoncer sur Facebook des délits commis dans le lagon

Dénoncer sur les réseaux sociaux toute activité illégale dans le lagon c’est désormais possible. L’association Messo créée en 2014 et domiciliée à Bandrélé, souhaite à travers cette action, endiguer la dégradation du lagon (raréfaction de certaines espèces, diminution des espaces coralliens ou encore pollution). Se gardant de vouloir se substituer aux autorités locales pour combattre les activités illicites dans le lagon, la structure regrette que les affaires maritimes, notamment le parc marin, ne puissent en faire plus pour préserver cet espace. “Si les affaires maritimes ont vu leurs compétences complétées avec l’arrivée du parc marin, il n’y a pas eu augmentation d’effectif ni de navires supplémentaires”, juge l’association.

La cyber-délation en question

Pour mener à bien son action, l’association demande ainsi aux internautes de publier une photo de l’immatriculation du bateau qui transporte les pêcheurs illégaux, les braconniers ou encore les pollueurs qui opèrent à l’intérieur de la barrière de corail. Si cette initiative pousse à la cyber-délation, l’organisme tient à souligner qu’elle vérifie les informations qui lui sont transmises avant publication. “Nous effectuons un suivi sérieux et la plupart du temps les informations qui nous sont transmises sont effectuées par des professionnels de la mer (pêcheurs et entreprises d’activités nautiques) ou autres”, explique Ehva- Kim Gobert, présidente de Messo.

L’organisme transmet ses observations et signalements récoltés aux services maritimes. “Tout le monde peut publier, mais on fait le tri ensuite”, assure la présidente. “On n’est pas là pour faire la police”, ajoute-t-elle. Le but est aussi de créer une banque de données pour aider les autorités compétentes. Messo le précise, pour faire un signalement, il faut être sûr de son information (heure, date, position GPS, type du délit, immatriculation du bateau, preuves photographiques).

Depuis le lancement de la page, 2 à 3 signalements ont été transmis à l’association. L’association souhaite à travers cette activité surtout cibler tout type de pêche (pêche à la dynamite, pêche au filet, la chasse sous-marine) qui sont strictement interdits à l’intérieur du lagon. Ils visent aussi les dépôts d’ordures et autres insalubrités dans le lagon. “On aimerait aussi pointer du doigt le simple fait de jeter une canette dans le lagon, mais ce n’est pas possible, on se concentre sur les gros délits”, argumente Ehva-Kim Gobert.

“On n’est pas là pour faire la police”

“Aujourd’hui, tous les utilisateurs du lagon, professionnels ou non, sont en accord sur une chose : le lagon s’est dégradé de façon très significative depuis deux ans et continue à une vitesse alarmante”, s’indigne l’organisme. D’après lui, les explications sont multiples :

– hausse croissante de la population qui a fait augmenter la demande en poissons

– augmentation de la fréquentation, plaisanciers, professionnels et braconniers

– pollution générale

– la hausse du nombre d’immatriculations à la plaisance à Mayotte passant de 462 navires enregistrés en 2007 à 1 124 en 2014.

Il est donc urgent selon Messo, nécessaire d’agir et cette page Facebook pour signaler les incivilités y contribue. L’opération portera-t-elle ses fruits ? Incitera-t-elle les autorités locales et nationales, à améliorer et intensifier leurs actions pour préserver le lagon ? Réponses dans quelques mois.

 

Pour en savoir plus

Rendez-vous sur la page Facebook :

Messo Envrionnement

Site internet : www.messo-mayotte.com

Mail : messo.mayotte@gmail.com

GD

Vers la signature d’un protocole de fin de conflit

Les salariés grévistes de la SMAE demandaient l’ouverture immédiate de négociations sur la convention collective de Branche eau et assainissement conformément à l’accord du 5 septembre 2014 ; des primes de risques liées aux risques de chocs électriques et à la manipulation des produits chimiques (usines, laboratoire) ; la clarification des contrats de détachés, la déclaration fiscale des avantages en nature (billets d’avion, logement, véhicule) ; des paniers repas ou des tickets restaurant.

 

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Madagascar : destitution du président Hery Rajaonarimampianina

« Incompétent ». « Il ne sait pas gérer le pays ». Les reproches contre le président Hery Rajaonarimampianina ont fusé mardi soir à l’Assemblée nationale, dans un climat tendu. En fin de séance, certains députés ont même failli en venir aux mains, obligeant les militaires chargés de la sécurité à intervenir pour éviter une bagarre.

Selon la Constitution :

Article 131.- Le Président de la République n’est responsable des actes accomplis liés à l’exercice de ses fonctions qu’en cas de haute trahison, de violation grave, ou de violations répétées de la Constitution, de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat.

Il ne peut être mis en accusation que par l’Assemblée Nationale au scrutin public et à la majorité des deux tiers de ses membres.

Il est justiciable devant la Haute Cour de Justice.

La mise en accusation peut aboutir à la déchéance de son mandat.

Dans une allocution retransmise par la télévision nationale, Hery Rajaonarimampianina a contesté, hier mercredi 27 mai, la régularité du vote des députés, en assurant « au peuple » qu’il était « toujours là ».

C’est désormais à la Haute Cour constitutionnelle (HCC) et ses neuf juges de valider ou non la destitution dans les prochains jours. Hery Rajaonarimampianina a encore une carte à jouer. La HCC est réputée proche du pouvoir.

Le chef de l’Etat a nommé trois de ses membres, dont l’un d’eux préside l’institution.

Edito. Ce que j’en pense : de l’attractivité de Mayotte

 

En revanche Mayotte fait fuir ses enfants, et ses adultes. D’abord les femmes seules, abandonnées avec leurs enfants, à la recherche de l’égalité sociale à la Réunion puis en Métropole, à la recherche d’un revenu minimum pour les nourrir. Puis il y a eu les étudiants de plus en plus nombreux.

Aujourd’hui ce sont les cadres du privé comme du public qui sont déjà partis ou essayent de quitter le territoire, pour offrir une éducation dans des conditions décentes à leurs enfants. Ce sont les familles qui fuient la violence grandissante, et la peur qui noue le ventre quand la nuit tombe. Ce sont tous ceux qui veulent pouvoir compter sur un système de santé où il ne faut pas attendre des heures dans une salle d’attente en espérant voir quelques secondes un médecin débordé, en limite du burn-out, ou devoir être évacué à la lointaine Réunion en cas de problème plus grave. Et c’est dramatique pour un territoire de perdre ainsi ses forces vives.

Aujourd’hui ce sont toutes les compétences nécessaires à Mayotte qui partent ou ne viennent plus sur l’île – les professeurs et les médecins d’abord – aggravant encore ce terrible problème, créant un cercle vicieux dans lequel nous nous débattons. Des centaines de contractuels, certes parfois motivés, mais aussi parfois « niveau bac », sont tous les jours devant nos enfants dans les écoles, les collèges et les lycées. Et le niveau chute.

Avec le niveau des enfants à l’entrée en 6ème, comparé aux chiffres nationaux et ultramarins, on prend mieux conscience de l’ampleur du désastre et du fossé qui nous sépare d’une « vraie » école de la République, que nous payons pourtant. Avec les rotations, les établissements surchargés, l’état des écoles qui devraient être pour la plupart fermées immédiatement (!) pour des raisons d’hygiène et de sécurité, on comprend mieux la faible attractivité du territoire pour les parents. Avec le nombre de médecins et autres professionnels de santé, on comprend mieux la notion de désert médical…

 

Alors oui, Mayotte n’attire plus, elle fait fuir même plutôt, depuis quelques années.

A travers quelques dossiers que nous avons réalisés ces derniers mois, ces dernières années, sur les générations sacrifiées, sur les enfants poubelle, sur le drame de l’immigration, sur le poids des clandestins sur la santé, l’éducation et l’économie, sur la montée de la violence et des gangs, nous avons mis en avant quelques unes de ces problématiques. Mais il semble que la situation s’aggrave lentement, tranquillement et les réactions sont très discrètes.

Avec des dossiers plus récents, sur les loisirs pour les jeunes, le désert médical, l’offre culturelle, ou l’arrivée violente de la chimique, l’inquiétude reste bien présente pour ceux qui sont encore là.

L’île était appréciée par tous car elle était paisible, sans violence sinon contrôlée lors des mouringués. On pouvait laisser sa voiture ou sa maison ouverte sans inquiétude. On pouvait se promener la nuit dans les rues sans la moindre crainte. La nature était généreuse, les déchets rares et les rues peu encombrées…

On pourrait se complaire dans ces images passées, où tout était mieux… Ce serait oublier l’espérance de vie à l’époque, le taux de mortalité, le système de santé très limité, tout comme l’école, l’isolement de l’île et de ses habitants. Et surtout l’île n’accueillait que 11.000 habitants en 1911, 67.000 en 1985, 160.000 en 2002 et au moins 230.000 aujourd’hui !…

Il y a près de 15 naissances par jour… Il faudrait construire une salle de classe tous les deux jours, week-end compris ! La réalité est là !

L’explosion démographique, avec 4,1 enfants par femme, et l’immigration clandestine qui représente déjà au moins 40% de la population, obligent les administrations à relever d’énormes défis, dans l’urgence. Mais les atermoiements de la France, sa frilosité diplomatique, son quasi-abandon de l’île pendant des années ont entrainé un retard. Et l’embauche massive d’agents n’ayant souvent pas le niveau requis, pendant quelques années, sans encadrement, sous la pression des syndicats et avec l’aval des responsables politiques, a saturé les collectivités locales avec des salariés qu’il faut payer chaque mois, sans qu’ils puissent remplir toutes ces missions essentielles. La pression fiscale se met en place, mais les services ne sont pas rendus. Et la population grondera toujours plus.

En parallèle on assiste effectivement à une urbanisation anarchique, qui empêchera les services de secours d’accéder aux sinistres, qui ne permet pas aux véhicules de ramassage des ordures de passer… On se retrouve à l’arrêt quotidiennement sur des axes de circulation très limités et saturés, avec des établissements scolaires en nombre très insuffisants, surchargés, des chômeurs par milliers et la délinquance qui prospère donc.

 

L’attractivité de Mayotte n’est pas à son meilleur niveau…

La cherté de la vie, les manifestations régulières, parfois violentes, les barrages inquiétants, les cambriolages quotidiens, la faible offre culturelle, la saleté relative des rues et des mangroves sont clairement des indicateurs négatifs. Le taux de clandestins battant des records mondiaux, le taux de chômage tellement sous-évalué, des quartiers comme Kawéni abandonnés depuis des années… La liste est si longue.

Il y a là des éléments structurels, contre lesquels il sera difficile de lutter, comme la taille de l’île et de son marché intérieur, l’éloignement des grandes zones de productions industrielles. Mais il y a aussi de nombreux atouts qui ne sont toujours pas valorisés, comme l’aquaculture, de la formation pour toute la région, et des points qui peuvent être améliorés, si les moyens financiers, mais surtout humains étaient disponibles, et utilisés à bon escient. Il ne faut pas hésiter à solliciter toutes les compétences locales, sortir les gens des placards (…), recruter des cadres chaque fois que possible, mais aussi s’appuyer sur des expertises extérieures si elles ne sont pas disponibles ici, le temps d’apprendre.

Il faut surtout agir, rapidement, car l’urgence est là. La situation s’aggrave actuellement, les enfants grandissent dans des conditions difficilement acceptables.

Cela passera en partie par le soutien à l’activité économique locale, par la création de zones d’activités, d’emplois si le poids des charges nouvelles ne vient pas écraser tout espoir naissant. La création d’une zone franche globale coûtera à l’Etat, mais c’est un effort à faire à mon avis, car il retrouvera dans l’autre main ce qu’il donnera de l’une.

Il faut (re)lancer les grands chantiers, dans l’éducation, avec l’ouverture de nouvelles routes, avec la piste longue, la mise en place de transports en commun, la construction d’un parc des expositions, mais aussi les plus petits chantiers comme l’aménagement des plages, l’entretien des écoles… Il faut (r)ouvrir et activer toutes les MJC, les bibliothèques, le stade de Cavani, la ligue d’athlétisme…

Les enfants sont mieux quand ils apprennent, quand ils s’amusent, quand ils gagnent des prix en Métropole, quand ils remportent des championnats de France. Ils ne demandent que ça.

On pourra alors espérer accueillir des visiteurs et être fiers de notre île, de sa beauté, de son dynamisme et de l’image positive qu’elle renvoie.

L’attractivité de Mayotte est un tout qui concerne chacun d’entre nous, et que nous pouvons améliorer par nos actions, par nos propos, par notre état d’esprit.

Laurent Canavate

Les Naturalistes découvrent des restes de tortues

Les membres de l’association des Naturalistes, environnement et patrimoine de Mayotte se sont réunis sur la plage de Moutsoumbatsou (commune de Mtsangamouji) dimanche dernier à l’occasion de la fête de la nature. Alors qu’elle nettoyait la plage, l’association a fait une macabre découverte. En effet, les membres de l’association ont trouvé de nombreuses carapaces et ossements de tortues sur la plage et ses alentours.

La plage de Moutsoumbatsou, éloignée des villages, est fréquentée par les tortues et par les braconniers. Des nageoires de tortues fraichement découpées étaient encore visibles sur la plage. Outre les carapaces et ossements découverts sur l’arrière plage, une dizaine de corps de tortues ont été retrouvés sur le platier, volontairement plombés, au fond de l’eau.

D’autres restes de carapaces ont été jetés dans le puits de l’ancien village à quelques dizaines de mètres de la plage. Ces actes montrent que les braconniers ont connaissance de l’illégalité de leurs actes et veillent à dissimuler leurs méfaits.

La surveillance des plages de pontes et les poursuites judiciaires à l’encontre des braconniers seront les seuls moyens de mettre fin au braconnage. L’association des Naturalistes pour sa part envisage de revenir périodiquement sur la plage de Moutsoumbatsou pour assurer une présence et ainsi dissuader les braconniers.

 

 

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Des militaires de Mayotte en exercice à Madagascar

Les armées de 5 pays de la zone sud de l’océan indien (Comores, Maurice, Seychelles, Madagascar et France) ont participé à un exercice militaire commun à Madagascar du 18 au 26 mai (hier). Avec plus de 730 militaires déployés dans la grande île, dont 405 militaires français de Mayotte et de la Réunion, 215 militaires malgaches, 60 seychellois, et une soixantaine de comoriens et mauriciens, cet exercice multinational était le plus important organisé sur le territoire malgache depuis 1999. Les objectifs étaient multiples : renforcer la coopération régionale, permettre aux forces armées de travailler des procédures communes notamment les phases de déploiement et de manoeuvres tactiques, et renforcer la coordination entre les états-majors nationaux.

 Diana 2015 (du nom de la région où s’est déroulé l’exercice, près de Diego Suarez), avait pour objet la protection des populations et la stabilisation d’une province en crise. La situation était, biensûr, fictive, mais elle est restée sur des schémas de crise traditionnels rencontrés sur les différents théâtres d’opération que connaît La France.

Ces exercices réguliers demandent aux pays de la zone un effort logistique et humain très important. Les Fazsoi ont mobilisé plus de 600 militaires

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L’incendiaire de la prison dispensé de peine

A trois reprises le jeune homme a tenté de mettre le feu aux matelas, au mépris de ses codétenus. Ce qui a déclenché un incendie. Il faut dire que depuis son incarcération, le jeune homme ne supporte plus sa vie en détention. Raison pour laquelle il aurait tenté de mettre fin à ces jours en inhalant les fumées toxiques.

Quelques temps auparavant déjà, une tentative de suicide collectif s’était produite au quartier des mineurs où il était détenu. Les jeunes prisonniers avaient tenté de se pendre avec des vêtements.

 Madi, est entré en prison pour des faits de viols. Condamné une première fois alors qu’il était mineur pour le viol d’une jeune fille de moins de 15 ans, il a été reconnu coupable de vol aggravé avec violence par la suite. Il avait été laissé en liberté. Il a écopé d’une peine de 4 années ferme pour le viol. Mais il est poursuivi dans le cadre d’une nouvelle affaire de viol, commis après le premier.

 Les juges se sont penchés sur sa personnalité. S’il présente des intentions suicidaires, ce benjamin d’une fratrie de huit enfants garde des rapports conflictuels avec ses parents. Il refuse désormais de voir sa mère lorsqu’elle se présente au parloir. Les experts n’ont pas décelés chez lui de tendances à la pyromanie, juste des envies suicidaires.

Après son geste, il a été déplacé à la prison de Domenjod, à La Réunion où sa situation psychologique et émotionnelle n’a pas évolué. Puis il est revenu à Majicavo en décembre 2014. Pour autant, il ne présente pas d’altération du discernement.

 La procureure a demandé une prolongation de 6 mois après son acte qui aurait pu mettre en danger la sécurité de ses codétenus.

Finalement le tribunal a condamné Madi en le dispensant de peine. Il retournera donc en isolement finit sa peine, où on lui proposera à nouveau un suivi psychiatrique, chose qu’il refuse obstinément.

 

Adrien Theilleux

 

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Premier “rappel à l’ordre” de la commune de Mamoudzou

Ce dernier effectuera jeudi à 14h un premier “rappel à l’ordre” dans son cabinet. L’objectif est d’éviter que les personnes franchissent le seuil de la délinquance. Il s’agira d’anticiper la commission d’actes de délinquance en réagissant aux faits portant atteintes au bon ordre, à la sûreté et à la tranquillité publique. Le but est aussi de garantir à l’ensemble de la population le pouvoir vivre sereinement sur la commune sans subir les conséquences des actes portant atteintes du bien vivre dans la commune de Mamoudzou.

 

Lire la suite dans Flash Info n°3671 Mercredi 27 mai 2015

 

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Plateau du baobab : le ras-le-bol des usagers face à l’état de la structure

Un collectif de clubs (BCM et HCM) et d’usagers du plateau sportif du Baobab à M’tsapéré a adressé une missive au président du conseil départemental et au maire de Mamoudzou pour exiger un rendez-vous cette semaine. Ils expriment dans ce courrier leur colère quant au délabrement du plateau depuis qu’il a été vandalisé l’été dernier et demandent que le problème soit pris à bras le corps par les autorités locales. 

« Cela fait bientôt dix mois que le plateau du Baobab est tombé en ruine. Plus de mur, la lumière ne fonctionne plus, un bitume dégradé et des équipements (panneaux de basket et poteaux de hand) complètement désuets et inutilisables.

Ainsi, les clubs sportifs de notre village, le BCM pour le basket et le HCM pour le hand, se retrouvent depuis dix mois dans une situation extrêmement compliquée pour fonctionner, s’entraîner et disputer leurs matchs le week-end venu. Il faut savoir que ces deux clubs regroupent chacun plus d’une centaine de licenciés de toutes les catégories d’âge, féminines et masculines. Leur rôle va donc bien au-delà de l’aspect sportif, puisqu’ils s’occupent au quotidien de nos enfants et de nos jeunes, et nous savons ô combien la problématique de la jeunesse est primordiale à Mayotte  » …

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Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes