Plus de bus scolaires circulant sur les axes Majicavo-Koungou et Passamainti-Vahibé jusqu’à nouvel ordre. Les conducteurs de ces véhicules vont valoir leur droit de retrait après la violente agression subie par l’un des leurs Majicavo lundi soir. Ils exigent du préfet de Mayotte plus de sécurité avant de reprendre la route. Le protocole de sécurité actuel serait à revoir pour s’adapter au contexte du moment.
« Y en a marre, trop c’est trop ! Notre résilience a atteint ses limites hier lundi à la suite de l’agression dont a été victime l’un de nos camarades conducteurs de bus à Majicavo Koropa. Il est parfaitement normal que notre profession veuille exercer son droit de retrait », explique Mme Moizari Abdou Madi. Ce coup de gueule est celui du personnel du groupement « Naréndré Mbéli » qui opère dans le transport scolaire de la zone nord de Mayotte, secteur également desservi par le GIE « Ouvoimoja » sur le tronçon rond-point de Passamainti-Vahibé. Autre grogne, celui des conducteurs de bus estampillés « Halo » (marque appartenant au département de Mayotte conçue par le groupe Matis autrefois gestionnaire du réseau de transport scolaire sur l’île). Victimes d’attaques répétées depuis le début de la rentrée scolaire de la part de bandes de…
Journaliste politique & économique