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La police mahoraise sur le podium

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La police Mahoraise brille en métropole. Le 7 novembre, l’enquêteur officier de police judiciaire Pierrick Richard s’est hissé à la deuxième position du championnat national de karaté police nationale. « C’est la concrétisation de beaucoup de travail avec des entraînements dès 5h du matin, pendant la pause de midi alors que les collègues vont manger, les weekend alors que les autres vont à la plage, etc… C’est un sacrifice volontaire réalisé avec le soutien de mes collègues et de ma famille », se réjouit-il avec fierté. Une récompense qui honore également le département « sur le podium le directeur technique national a bien précisé que je venais de Mayotte. C’est un honneur », se souvient-il.

Sport et police

Originaire de Guyane, Pierrick Richard découvre le karaté à 6 ans au club Seyroku Samouraï. Il y décroche sa ceinture noire et son diplôme d’instructeur fédéral. Déjà à l’époque, sa pratique du sport reste liée à attachement à la police. « Mon père et mon grand-père étaient gendarmes. Mes entraîneurs étaient officiers de police. Ils m’ont transmis un sens de la discipline, du respect, et de l’humilité », rembobine-t-il. En 2002, il rentre à l’école de police pour retourner par la suite dans son département d’origine. Passé par la BAC et les stups, le gaillard est muté à Mayotte en juillet 2016 pour rejoindre la BAC avant de devenir enquêteur. « Le karaté est un plus dans mon travail. Pas forcément en termes de combat mais de gestion du stress et situations de tension. Sur une interpellation, les gestes techniques se font avec de la facilité dès lors qu’il s’agit de maîtriser un individu. Ça aide énormément », explique-t-il.

Débarqué dans le plus jeune département de France Pierrick Richard n’oublie pas sa passion pour le karaté et garde à cœur de la transmettre à la jeunesse. « En 2017, j’ai rencontré Alain Descatoire qui partage la même passion pour le karaté. Nous avons créé le M’Gombani Fudoshinkai où je suis aujourd’hui entraîneur et vice-président », un investissement sportif qui porte en lui un espoir de cohésion sociale : « Un jeune qui fait du sport, c’est un jeune qui ne fait pas de conneries. Sachant qu’à Mayotte la délinquance est essentiellement juvénile, si on arrive à occuper un jeune c’est déjà une victoire », explique-t-il. Aujourd’hui, le club compte quelque 50 licenciés. Une belle réussite alors que le vice-champion s’apprête à quitter Mayotte d’ici juin 2020 pour des raisons professionnelles. « Je suis bien à Mayotte », insiste-t-il en ne cachant pas sa fierté d’avoir « apporté ma pierre au développement du territoire sur les plans professionnels et associatifs ».

Si le vice-champion reconnaît que « les compétitions sportives internes à la police sont méconnus », son titre revêt d’une fierté autant sur le plan sportif que personnel. « Le niveau est très élevé. Ce n’était pas ma première compétition car j’ai déjà remporté quelques titres en Guyane et à Mayotte. Mais j’avais quand même la pression, comme tout compétiteur ». Pour atteindre son objectif, l’homme a dû s’entraîner seul, tout en cherchant lui-même des sponsors afin de payer le déplacement et les équipements sportifs. « Une personne a beaucoup compté : Abdallah Djaha Salime, directeur de la société Transports Salim en Petite-Terre. Sans lui, rien n’aurait été possible car l’administration n’a pu me prendre en charge financièrement. Je le remercie infiniment ». Un soutien de taille, qui permet aujourd’hui au sportif d’honorer le département et son corps de métier dans lequel il s’investit avec dévouement.

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