Qualifiée pour la finale de la Coupe de France de basket-ball de la zone océan Indien, l’équipe féminine de Fuz’Ellipse de Cavani ne sait toujours pas si elle pourra tenir son rang le 11 décembre prochain à La Réunion. En cause : l’absence de billets d’avion disponibles pour cette période. Une situation qui pousse le club à médiatiser l’affaire pour tenter de faire bouger les lignes.

Face à cette réponse négative, les dirigeants décident alors de réduire la voilure dans l’espoir de toujours s’envoler deux jours avant cette rencontre décisive. « Nous sommes passés d’une délégation de 24 à 18 personnes. » En vain ! L’incompréhension est d’autant plus grande qu’un groupe de taille identique « a réussi dans le même temps à avoir des places », fait savoir le bénévole. Qui regrette un manque d’accompagnement du sport amateur par la ligue de basket-ball et les autorités compétentes. « Nous avons alerté tout le monde, mais rien ne change… »
Un vol spécialement affrété ?
Au vu de l’enjeu, ce serait tout simplement dommage de passer à côté d’une telle opportunité, surtout pour une première fois à un tel niveau. Car d’un point de vue sportif, il s’agit d’une chance en or pour les filles et le rayonnement du territoire. En effet, La Tamponnaise marche sur la compétition depuis plusieurs années dans la région. « C’est la meilleure équipe de La Réunion, mais nous nous préparons sportivement pour partir au combat et gagner. […] Aujourd’hui, si le basket masculin mahorais joue d’égal à égal avec celui de nos voisins, c’est parce qu’il a réussi à emmagasiner de l’expérience à travers ces compétitions ! »
À l’heure actuelle, c’est toujours plus ou moins le flou artistique pour le Fuz’Ellipse. « Air Austral regarde s’il est possible d’affréter un vol supplémentaire. Mais nous ne pouvons pas nous baser sur du ‘peut-être’… Il faut anticiper car en attendant, nous ne pouvons pas non plus réserver les chambres d’hôtel », peste Nassim Said Boana, effrayé à l’idée de devoir déclarer forfait pour des raisons logistiques. Heureusement, le club peut compter un soutien inattendu dans ce chaos : celui de la ligue de basket-ball réunionnaise. « Leur président, que nous eu ce mercredi après-midi, s’étonne que ne nous bénéficions pas de soutien dans cette galère. » Finalement, la médiatisation de l’affaire semble porter ses fruits… « Tant que nous n’aurons pas d’écrit, nous ne serons pas rassurés ! »


































