L'ACTUALITÉ DE MAYOTTE 100 % NUMÉRIQUE

Les infos de Mayotte depuis plus de 20 ans !

Vidéo-protection : 62 caméras pour fin 2017

À lire également

Les danses traditionnelles mahoraises deviennent un sport à part entière

C’est une idée on ne peut plus originale qui a émergé dans la tête d’un amoureux des danses traditionnelles locales. Mansour Ramia est à l’origine de Moovafrica, un programme de sport basé sur les danses de chez nous. Le concept est adopté à l’international par des centaines de milliers de personnes. Aujourd’hui, le fondateur a besoin de passer à l’étape supérieure, mais le parcours n’est pas de tout repos.

Munia Dinouraini, une benjamine prête à redistribuer les cartes de la politique

Novice en politique, la benjamine de 27 ans du nouveau conseil municipal de Mamoudzou, membre de la majorité, ne veut pas faire de la figuration au cours des six prochaines années. Au contraire, elle compte bien jouer des coudes pour se faire entendre et défendre ses dossiers avec hargne. Portrait d’une enfant de M’Tsapéré, prédestinée à un tel engagement. 

Discorde à la mairie de Mamoudzou

Rien ne va plus à la mairie de Mamoudzou. L’opposition sort les griffes via un courrier envoyé le 23 avril, demandant au maire de réunir les conseillers municipaux. Le courrier signé par neuf d’entre eux pointe du doigt la politique de la mairie pendant la crise sanitaire. L’équipe du maire Mohamed Majani dénonce un coup politique.

Julien Kerdoncuf, sous-préfet à Mayotte en charge de la lutte contre l’immigration clandestine : “Nous n’avons pas constaté d’arrivées de kwassas liés au Covid”

Alors que l’épidémie de Covid-19 continue sa propagation à Mayotte et que le flou règne sur la situation sanitaire en Union des Comores, la LIC se poursuit, d’ailleurs amplifiée pour limiter l’impact que pourrait avoir l’importation de nouveaux cas sur le territoire. Pour autant, après une baisse, les arrivées de kwassas tendent à reprendre depuis quelques jours, sans qu’elles ne soient a priori imputables au Covid-19. Le point avec Julien Kerdoncuf, sous-préfet délégué à la lutte contre l’immigration clandestine. 

Il y a un an tout juste, le premier schéma d’implantation de vidéoprotection à Mamoudzou voyait le jour. Une trentaine de sites étaient alors prévus pour accueillir les fameuses caméras. Finalement, ce sont 62 caméras qui balayeront jour et nuit les points stratégiques de la commune, de Jumbo Score à Tsoundzou.

 

“La sécurité est une des priorités de la municipalité”, expliquait hier Mohamed Majani, maire de Mamoudzou, lors de la signature du contrat entre la municipalité et l’entreprise Colas, qui aura à mettre en place les caméras de vidéoprotection. Car, un an après le premier schéma d’implantation, c’est désormais acté. Ce n’est plus seulement d’un projet dont il s’agit, mais bel et bien d’un chantier : Mamoudzou sera, en fin d’année 2017, dotée d’un système de vidéosurveillance. Et, au lieu de la trentaine de sites dont il était question alors, ce sont finalement 62 qui seront équipés en caméras, de Jumbo Score à Tsoundzou, avec la possibilité d’en rajouter ensuite.

 

Une décision dont s’est félicité le commissaire de Police Philippe Jos, pour qui ce dispositif permet de compléter l’action des services de police, et présente un triple avantage : “L’aspect dissuasif puisque la simple présence d’une caméra peut retenir, la possibilité d’interpeler les auteurs de méfaits en se rendant rapidement sur les lieux, et l’identification plus aisée des auteurs d’infractions si celle-ci est commise.”

 

Si la mairie souhaite garder un peu de discrétion sur les emplacements retenus, certains sont tout de même connus. Ainsi, le rond-point du Baobab, le rond-point SFR , la rue de la Convalescence, celle des 100 villas, la zone industrielle de Kawéni, etc. sont parmi les sites retenus.

 

Sur la base de l’étude menée l’an dernier (voir cartes), l’embarcadère de la barge, la place de la République, la place de l’ancien marché, le rondpoint des Petits-Loups, la rue du Commerce, le collège de Kawéni, ou encore le rond-point de l’ancien Méga devraient également faire partie des emplacements choisis.

 

D’une manière générale, les ronds-points sont des lieux privilégiés puisqu’ils permettent de filmer tous les axes qui s’y croisent, mais aussi les établissements publics – “Souvent sujets à dégradations” explique le maire -, les places, parkings et lieux isolés favorisant la délinquance. Deux-millions d’euros Le dispositif a un coût : deux millions d’euros, pour investir dans le matériel – des caméras “dômes” placées en hauteur pour éviter les dégradations, capables de filmer jour et nuit à 360°, et équipées de zooms -, leur installation, mais aussi la création d’un centre de supervision urbaine où seront les images seront centralisées et stockées durant un mois, conformément aux lois en vigueur. Celui-ci sera implanté dans les locaux actuels de la police municipale de Mamoudzou. Les premières mises en place devraient débuter au cours du second semestre 2017, pour un système global opérationnel en fin d’année.

 

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte hebdo n°1085

Le journal des jeunes

À la Une

Logement : Dzoumogné au carrefour des nouvelles constructions de la SIM

Village central du nord de Mayotte, Dzoumogné compte un nouvel ensemble de 18 logements sociaux construits par la société immobilière de Mayotte (SIM), à...

Crise de l’eau : Près d’un million de bouteilles collectées au concours organisé par Citeo

Du 18 mars au 13 avril, Citeo a organisé un concours, intitulé « Hifadhuichisiwa », pour inciter les habitants à collecter le plus de bouteilles en...

Une CCI de Mayotte prête à jouer davantage une fonction de support

Il y a du changement à la Chambre de commerce et d'industrie de Mayotte (CCIM) avec l’arrivée d’un nouveau directeur général des services en...

Wuambushu 2 : Une opération qui prend de court les policiers ?

Deux porte-paroles de syndicats policiers regrettent le manque de concertation dans les derniers préparatifs de « Mayotte place nette », le nouveau nom donné à l’opération...

Un marchand de sommeil de Pamandzi condamné à un an de prison

Un propriétaire de Pamandzi qui louait 17 logements insalubres à une cinquantaine de personnes a été condamné à un an de prison ce mercredi....