Thèse de doctorat « Mayotte et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes »

Une thèse de doctorat (en droit public) sur « le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » (opposable au respect de l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation) dans le cas précis de Mayotte qui a refusé d’intégrer l’Etat comorien lors de l’accession de l’archipel à l’indépendance en 1975. Et voilà que la blogosphère comorienne se déchaine passionnément sur le professeur Abdelaziz Riziki Mohamed, auteur de la thèse. Il est sujet à un déluge de haine gratuite, d’une rancœur enrobée de jalousie malsaine pour avoir eu le courage de poursuivre des études universitaires dans des normes différentes de celles d’une société comorienne rétrograde. 

Journalistes, hommes politiques et courtisans de toute sorte des régimes dictatoriaux successifs qui ont entre leurs mains la destinée malheureuse et peu enviable des 3 îles des Comores, ils sont un paquet à avoir choisi de se défouler sur l’honneur d’un homme, parce qu’il a choisi de rétablir une vérité qui dérange les chancelleries africaines, européennes et arabes partisanes d’une histoire politique fabriquée de toutes pièces et destinées à expliquer et faire accepter l’inacceptable. Ce professeur des collèges, en fonction à Mayotte depuis plusieurs années, est une éminence dans d’autres disciplines juridiques. Aux Comores, il fait l’objet d’une montagne d’attaques personnelles et d’insultes de toute sorte, son seul tort étant d’avoir mis à terre, la fallacieuse théorie officielle d’une « Nation-Etat » comorienne antérieure à la colonisation française de Mayotte en 1841 et du reste de l’archipel une décennie plus tard. Une hérésie révisionniste dans lequel se vautre tout un peuple depuis 50 ans, régulièrement alimentée depuis la tribune des Nations-Unis à New-York, sous une passivité complice de la diplomatie française depuis 1975. Abdelaziz Riziki Mohamed, fait enfin tomber le masque de l’hypocrisie officielle aux Comores, en se servant du droit international, celui-là même sur lequel s’est appuyé durant une décennie, une élitique politique fière dans l’archipel comme au sein d’une diaspora fort active sur le sol français.

Thèse de doctorat « Mayotte et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes »
Avec la validation de sa thèse sur Mayotte et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, le professeur Abdelaziz Riziki Mohamed jette un gros pavé dans la marre des révisionnistes comoriens.

La danse des « faux-culs »

Dans le cas présent, aucune réaction officielle de Moroni, n’est à noter pour l’heure. Seuls les faucons de l’utopique « retour obligé de Mayotte dans le giron des Comores », laissent libre court à leur haine du juriste, sans même avoir eu accès à sa thèse pourtant soutenue avec maestria au demeurant devant des enseignants émérites de l’université d’Aix-Marseille le 04 décembre 2025. Pour les esprits les plus faibles, il est qualifié de « vendu à la France », de « traitre à sa nation », de « complotant au profit d’intérêts personnels et en quête à la nationalité française ».

En somme, il lui est reproché de chercher à acquérir les caractéristiques principales de tout comorien de ces 50 dernières années ! Sans doute un club qui se veut extrêmement élitiste, accessible qu’à une poignée de malfaisants spécialisés dans la trahison permanente de leurs con citoyens.  Le moins qu’on puisse dire, c’est que cette thèse d’Abdelaziz Riziki Mohamed, sème la panique dans les milieux intellectuels comoriens et plonge dans l’embarras les tenant d’une unité politique des quatre îles, à l’heure où les « Wa Ngazidja » (natifs de la Grande-Comore) encouragent le dictateur Azali Assoumani et sa clique à achever ce qui reste de l’union des trois îles en changeant à sa guise la constitution de l’Union des Comores. Les proches du pouvoir actuel l’encensent quotidiennement pour qu’il instaure une suprématie grande comorienne sur les îles de Mohéli et d’Anjouan afin d’empêcher par tous les moyens, le retour à une paix durable et à une stabilité sociale, obtenue au prix du sang versé par certains anjouanais auxquels malheur à pris en 1998 de se soulever contre les injustices mis en place par ces mêmes « Wa Ngazidja ».

La thèse du docteur Abdelaziz Riziki Mohamed, vient mettre un coup de pied dans cette fourmilière, en remettant sous les lumières une vérité que certains activistes dans l’archipel avaient cru avoir définitivement enterré sous un amas de mensonges politiciens et d’une réécriture de l’HISTOIRE. La danse des « faux-culs » s’achève sous la plume d’un écrivain et juriste téméraire, las d’entendre propager des mensonges par une diplomatie comorienne résolument menteuse et révisionniste à souhait. Des mensonges enseignés depuis des années à une jeunesse dans les écoles et les places publiques dès l’enfance, des mensonges qu’ils ne peuvent corriger que lorsqu’ils sont confrontés à la réalité mahoraise. Sacré docteur Abdelaziz Riziki Mohamed, il lui fallu un sacré cran pour confronter « les faux-culs » à leurs calculs malsains entre la métropole et Moroni.

Journaliste politique & économique

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