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“Sur 100 femmes victimes de violences, 80% retourne avec leur conjoint”

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Discorde à la mairie de Mamoudzou

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Julien Kerdoncuf, sous-préfet à Mayotte en charge de la lutte contre l’immigration clandestine : “Nous n’avons pas constaté d’arrivées de kwassas liés au Covid”

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Vendredi, le 25 novembre, nous célébrions la journée internationale pour l’élimination de la violence faite à l’égard des femmes au sein du cinéma Alpa Joe. L’acfav (Association pour la Condition Féminine et d’Aide aux Victimes) organisait un colloque avec différents intervenants durant toute la matinée.

 

Le 17 décembre 1999, par sa résolution 54-134, l’Assemblée générale des Nations unies proclamait le 25 novembre Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Pour célébrer cette journée, l’acvaf organisait un colloque durant toute la matinée dans la salle de cinéma Alpa Joe. L’idée étant de faire un état des lieux sur le sujet. Trois interventions étaient prévues à cet effet. Dans un premier temps, le directeur de l’acfav, Djamael Djalalaine, a présenté les différents dispositifs de l’association. Quatre médecins du CHM sont également intervenus pour présenter la prise en charge des femmes violentées. Enfin, la gendarmerie était présente ce jour afin d’exposer les derniers chiffres.

 

Pourquoi cette Journée ?

 

Parce que :

• La violence contre les femmes est une violation des droits de l’homme.
• La violence contre les femmes résulte d’une discrimination à l’égard des femmes, tant dans le droit que dans les faits, ainsi que de la persistance d’inégalités entre hommes et femmes.
• La violence contre les femmes a de lourdes conséquences et peut empêcher la réalisation de progrès dans certains domaines, comme l’élimination de la pauvreté, la lutte contre le HIV/ sida et la paix et la sécurité.
• La violence contre les femmes a de lourdes conséquences et peut empêcher la réalisation de progrès dans certains domaines, comme l’élimination de la pauvreté, la lutte contre le HIV/ sida et la paix et la sécurité.
• La violence contre les femmes est un problème mondial. Jusqu’à 70 pour cent des femmes sont victimes de la violence au cours de leur vie

 

Numéro à retenir: 55 55

 

La classe de 3ème du collège de Koungou a réalisé une courte séance théâtrale dans le cadre de la campagne de sensibilisation de la violence faite aux femmes. Les collégiens se sont facilement glissés dans la peau d’un comédien, ils ont joué le rôle du mari maltraitant sa femme. Le directeur de l’acfav a ensuite tenu un discours aux 100 personnes présentes pour l’occasion afin de présenter le rôle de l’association.”Depuis le début de l’année, ce sont 230 femmes victimes de violences, déclarées chez nous. Nous avons également noté plus de 3000 appels pour les femmes victimes sur le numéro vert 55 55. Depuis 2010, un service d’hébergement d’urgence est né sur l’île, il y a dorénavant 85 places disponibles pour les urgences. Malgré ces structures florissantes, sur 100 femmes victimes de violences, 80% retournent avec leur conjoint”, déclare Djamael Djalalaine. En 2016, dans la sphère conjugale, ce sont au total 101 victimes dont 96 femmes qui ont porté plaintes. “En l’espace de 6 ans de temps, on a presque doublé les chiffres”, communique le capitaine Racine.

 

Prochainement, la salle Mélanie

 

La salle Mélanie est un projet de longue date. D’après le capitaine Racine, l’ouverture et l’inauguration est imminente. La livraison du matériel manquant devrait s’effectuer en fin de semaine. Ce nouveau dispositif va permettre d’améliorer les conditions d’accueils des victimes au sein du CHM, la salle Mélanie a été pensée pour les mineurs et les victimes d’agressions sexuelles. 

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