Les pronostics avaient tablé sur une chute rapide de son gouvernement, mais nul se s’attendait à la forme qu’elle a pris. La démission de Sébastien Lecornu de son poste de Premier ministre, fait penser à une partition écrite trois mois à l’avance, qui restait juste à jouer pour gagner du temps, avec l’infime espoir d’éviter l’inévitable, une dissolution de l’Assemblée nationale et un retour aux urnes avant la fin de l’année. Doter la France d’un budget national pour 2026 (avant le 31 décembre 2025), demeure un impératif pour toutes les formations politiques qui prétendent à gouverner le pays dans les mois à venir.
Dans un entretien accordé à un média national il y a de cela quelques jours, Sébastien Lecornu s’était attribué le qualificatif de « dirigeant du gouvernement le plus fragile de la 5 ème République ». Prémonition ou simple pragmatisme ? L’« Histoire » de France retiendra qu’il a…
Journaliste politique & économique