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Mairie de Mamoudzou | 2018 : « année de la sécurité »

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Le maire de Mamoudzou Mohamed Majani, a formulé ses vœux hier sur le parvis de l’hôtel de ville. Un discours dans lequel il souhaité insister sur la nécessité de mettre l’accent sur la sécurité pour cette nouvelle année.

« Nous allons poursuivre les efforts entrepris, en coordination avec les services de l’État ». Tel était le vœu pieux de Mohamed Majani au moment de présenter ses vœux 2018. Pour illustrer ses paroles, le maire a fait référence au système de vidéosurveillance récemment mis en place. « Il sera opérationnel dans les semaines à venir », promet-il. Un projet qui a coûté environ 4 millions d’euros et qui a été financé sur fonds propre avec l’aide de la réserve parlementaire du sénateur Thani Mohamed Soihlli à hauteur de 50 000 €. La rénovation des locaux de la police municipale a été réalisée en parallèle pour un montant de 300 000 €. Le centre superviseur urbain (CSU) y a été installé. 

Si la commune a investi dans la sécurité et compte poursuivre sa démarche, elle appelle néanmoins à un « effort collectif » pour lutter contre l’insécurité. Le maire en a appelé aux propriétaires fonciers dont les terrains sont occupés illégalement par des « squatteurs ». « Aidez-nous à réduire les bidonvilles, en engageant des actions en justice », lance Mohamed Majani. Il aurait pu s’appuyer sur l’exemple de la famille Batrolo qui a lancé depuis 2016 des procédures d’expulsion d’habitations illégales sur ses terrains qui s’étendent au-dessus sur une partie de la côte Sogea à Kaweni. Mais visiblement, ces actions n’ont pas avancé puisque les cases en tôle sont toujours là. 

Mais lutter contre l’insécurité passe aussi par l’encadrement des jeunes pour éviter l’oisiveté. Mohamed Majani a rappelé par exemple le partenariat avec Pôle emploi pour financer des formations leur étant destinées ou encore l’ouverture récente de la MJC de M’gombani.   

L’amélioration du cadre de vie a aussi été mis en avant par l’élu municipal, en témoigne les travaux en cours à M’gombani. Il a aussi cité l’exemple de Kaweni avec sa maison du projet qui rassemble les divers acteurs de la société civile pour repenser l’aménagement du quartier dans le cadre du programme national de renouvellement urbain.  Enfin, une parenthèse a été faite sur le projet de transports interurbains Caribus dont les premières rotations sont attendues pour 2023, si tout va bien d’ici là…

 

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Mayotte hebdo n°1084

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