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Débat | La rivalité sorodas/serrez-la-main, oubliée ou toujours d’actualité ?

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Les débats de Mayotte Hebdo, c’est l’occasion de confronter des interlocuteurs sur un sujet de société ou d’actualité. Cette semaine, nous avons souhaité aborder la rivalité entre les sorodas et les serrez-la-main. 

Pour rappel, cette rivalité est née dans les années 1970, dans le contexte du mouvement d’indépendance des colonies françaises. A Mayotte, deux camps se sont formés. D’une part, les sorodas, favorables à Mayotte française. De l’autre, les serrez-la-main, qui souhaitaient que Mayotte prenne le même chemin que les autres îles de l’archipel, à savoir l’indépendance par rapport à la France. Insultes, bousculades, voire violences entre les deux parties ont alors marqué le quotidien de Mayotte. 

Au fil des années, les partisans de Mayotte française ont vu leur choix être confirmé par l’Etat, notamment par l’inscription de l’île au lagon dans la Constitution en 2003, puis par la départementalisation en 2011. 

Malgré tout, les personnes qui ont vécu à l’époque ces tensions et ces violences gardent-ils des rancœurs? Les enfants de serrez-la-main n’éprouveraient-ils pas l’envie, inconsciemment ou non, de se venger par rapport aux enfants de ceux qui ont pu molester leurs parents par le passé? D’autant que certains enfants de serrez-la-main occupent aujourd’hui des postes politiques à grande responsabilité sur l’île. 

En outre, certains choix politiques, comme le choix de ne pas ériger Mtsapéré en commune, peuvent-ils s’expliquer par une vengeance du camp des vainqueurs par rapport aux habitants du bastion des serrez-la-main? Bref, peut-on estimer qu’aujourd’hui, la rivalité sorodas/serrez-la-main pèse encore dans la société mahoraise? 

Pour répondre à cette question, Ibrahim Bacar, un ancien cadre du MPM (mouvement populaire mahorais), un parti créé à la base par des sorodas. De l’autre, Boina Dinouraini, un ancien membre du Front démocratique, un parti favorable à l’époque au rapprochement avec les Comores.  

 Retrouvez l’intégralité du débat dans votre magazine Mayotte Hebdo actuellement en kiosque 
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