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Comores : Un haut dignitaire du renseignement cité dans le procès de Ponzi

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Un responsable du renseignement comorien aurait forcé la principale accusée dans cette affaire d’escroquerie a signé les documents de vente de sa maison. Le renseignement militaire n’a toujours pas réagi malgré les accusations portées contre l’un des leurs. Le verdict du procès est attendu le 22 novembre prochain.

Son éclatement début avril avait tenu les Comores en haleine. Mais sept mois plus tard, l’affaire Nazra ne suscite pas autant d’engouement. Samedi, lors du procès qui s’achevait à 20h, l’audience n’a pas mobilisé beaucoup de monde. Pourtant, ce dossier passionnait en raison des révélations qui sortaient les jours suivants l’arrestation de la jeune femme, considérée comme le cerveau d’un vaste système de pyramide de Ponzi. Celui-ci a prospéré entre 2019 et 2023, selon la justice. Ce samedi, le tribunal correctionnel voulait déterminer les ramifications de cette opération complexe, où les principaux prévenus sont des employés de l’opérateur national des télécommunications, Comores Telecom. Mais à en croire Nazra Saïd Hassani, ses co-accusés ne sont pas les seuls à placer de l’argent dans son business. La femme de 28 ans, qui était employée de Huwaei jusqu’au mois de janvier dernier, a déclaré au juge qu’un haut dignitaire du renseignement militaire a lui aussi investi une somme colossale. Elle a avancé le montant de 140 millions de francs, soit donc 284.620 euros. Le même responsable aurait forcé la prévenue qui a récemment accouché à signer des documents actant une vente de sa maison. C’est pour cette raison qu’elle aurait fui vers Madagascar le 2 avril avec son mari et leur enfant. Ils seront arrêtés puis extradés. Leur lieu de détention a été tenu secret, alors que normalement toute personne faisant l’objet d’une arrestation doit être conduit dans un poste de gendarmerie. La dame, qui lors du procès avait le droit de sortir allaiter son bébé, accuse le haut gradé du renseignement de subornation.

« Séquestration »

Son avocat a dénoncé la séquestration par des « hommes cagoulés » de sa cliente.

Depuis la sortie de ses révélations, en pleine audience, l’opinion commence à croire que le réseau était en réalité plus rodé qu’on ne le pensait. Jusqu’à lors, la hiérarchie du renseignement n’a pas fait de commentaires. Est-ce une façon de limiter les vagues ? En tout cas, 90% des treize prévenus qui comparaissaient, cr samedi, ont admis avoir participé au business basé sur le placement d’argent dans l’espoir de toucher des commissions en retour avec un taux minimum de 10%. Chacun avait le choix de souscrire à l’offre flash ou la classique. Plus on mettait du temps à récupérer ses bénéfices, plus ceux-ci augmentaient. Cela dépendait bien sûr de la somme placée. Pour amadouer ses clients, Nazra présentait un contrat de sa société avec Huwaei. Le document dont il est question serait un faux d’après la firme chinoise qui rappelons-le est le principal fournisseur d’équipements des deux opérateurs de télécom opérant aux Comores. Au cours du procès, dont le délibéré sera rendu le 22 novembre, l’assistance a découvert également que le receveur général des impôts a investi 51 millions de francs comoriens. L’agent comptable de Comores Telecom reconnait qu’il avait pour sa part seulement participé à hauteur de 8.000 euros. Mais cet argent ne provient pas selon eux des caisses de l’État.

A la fin du procès, les jurés ont levé tous les mandats de dépôt qui visaient les prévenus, sauf Nazra Saïd Hassani. Cette dernière ainsi que ses co-accusés sont poursuivis pour près de treize chefs d’inculpation, dont blanchiment d’argent, escroquerie, corruption, participation à un groupe criminel pour ne citer que ces charges.

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