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Ewa : 60 000 € de pertes à cause d’une partie de jambes en l’air

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Justice à Mayotte : “On va tout faire pour que l’histoire de Stam soit la dernière de ce genre”

On l’appelait Stam. Et l’actualité que connaissent les États-Unis comme la métropole quant aux violences policières faites aux noirs ne peut que faire écho à son histoire. Celle d’un jeune père de famille de Mayotte, tué par balle de la main d’un policier le 23 février à Kawéni. 

Relation sexuelle à 14 ans : une mineure de plus victime des failles de la justice mahoraise

Une simple affaire d’atteinte sexuelle sur une mineure de moins de quinze ans a fini par prendre de l’ampleur au tribunal correctionnel mercredi dernier. Rappelant que le débat sur le consentement, en particulier des mineurs, est toujours cruellement d’actualité, deux ans après l'adoption de la loi sur les violences sexistes et sexuelles. 

Protection animale à Mayotte : « Quand on s’en prend comme ça à des chiens, c’est qu’on n’a plus de limites »

La thématique de la délinquance a mis en lumière, ces dernières semaines, le rapport de jeunes bandes avec les chiens. Torturé par sadisme, utilisé comme arme et objet de rivalités, le « meilleur ami de l’homme » a la vie dure sur le territoire où associations et forces de l’ordre tente tant bien que mal d’endiguer le phénomène.

Rapt de Petite-Terre : après l’appel devant la chambre de l’instruction, case prison et « tournure politique »

Rendue ce jeudi en appel devant la chambre d’instruction de La Réunion, la décision de placer les quatre hommes mis en cause dans l’affaire du rapt de Petite-Terre n’est pas sans soulever de questions selon leur avocat. Me Nadjim Ahamada dénonce notamment une violation des droits de la défense et une motivation politique à l’endroit des divers collectifs contre l’insécurité qui affichent un soutien farouche à ses clients.

L’ex-comptable de la compagnie aérienne Ewa Air comparaissait hier devant le tribunal correctionnel de Mamoudzou pour des faits présumés d’escroquerie, abus de confiance, vols et usage de faux en écriture commis en 2016.

Entretenant une relation extraconjugale avec le gérant de la société, l’employée aurait profité de cette situation pour commettre les délits en question. Le préjudice pour l’entreprise porte sur plusieurs dizaines de milliers d’euros. « Très belle femme », « irrésistible », les qualificatifs ne manquaient pas hier lors de l’audience au tribunal pour décrire la prévenue. Une comptable poursuivie par son employeur qui l’accuse d’avoir utilisé la carte bancaire de l’entreprise, d’avoir détourné des enveloppes au nom de la société contenant de l’argent liquide et d’avoir récupéré les sous de plusieurs indemnisations réalisées suite à l’annulation de billets d’avion. Les faits remontent à la période de mars à juin 2016. La jeune femme est soupçonnée d’avoir volé plus de 50 000 € à la compagnie. Maîtresse du directeur, elle aurait profité de la naïveté de l’intéressé « tombé sous le charme » de la belle pour détourner les fonds en question. Or la prévenue dit qu’au contraire la direction lui donnait de l’argent de l’entreprise comme cette affaire d’une somme de 500 euros qui aurait été versée à l’intéressée. Mais l’avocat de la victime explique qu’il s’agissait d’un prêt ce que la défense conteste. De plus, la comptable accuse sa hiérarchie d’avoir voulu lui faire …/… porter le chapeau. « Ma cliente a reçu des colis commandés sur internet avec la carte bleue de l’entreprise, mais rien ne prouve que ce soit elle qui en soit l’auteure », explique son avocat. La jeune femme jure avoir voulu mettre un terme à sa relation avec son directeur rongé par la culpabilité de tromper son mari. Mais d’après elle, le directeur n’aurait pas accepté ce choix. Elle admet néanmoins sa responsabilité dans la partie concernant l’indemnisation de clients fictifs. Elle dit avoir été couverte par la direction ce que cette dernière nie. De plus, l’employée n’a peut-être pas agi seule puisque son mari est soupçonné de complicité dans cette affaire. Il figure dans la liste des prévenus dans ce dossier. Il risque 6 mois de prison avec sursis et 3 000 € d’amende. Quant à sa femme, le procureur a été encore plus sévère dans ses réquisitions puisqu’il demande 18 mois de prison, dont 6 mois assortis d’un sursis. Le tribunal rendra son délibéré le 20 septembre prochain. 

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Mayotte Hebdo n°1082

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