Une mère brisée par la détresse de son fils, accusé à tort de violences qu’il n’aurait pas commises le 23 septembre 2025 devant et dans l’enceinte du lycée des Lumières à Kawéni. Elle s’interroge sur le fonctionnement du système à Mayotte, qui s’en prend aux victimes tout en laissant les véritables auteurs libres dans la nature.
« C’est vraiment du n’importe quoi qui se passe sur ce territoire, les plus faibles sont doublement victimes du système et servent de boucs-émissaires pour des autorités incapables de juguler une violence sans cesse croissante », s’insurge Fatima* (nom d’emprunt), mère de famille de Majicavo, qui a requis l’anonymat pour des raisons évidentes de sécurité. Issue d’un milieu aisé, elle a la malchance d’avoir plusieurs enfants scolarisés au lycée des Lumières, théâtre, pour la énième fois, d’affrontements entre jeunes le 23 septembre 2025…
Journaliste politique & économique