Un an après le passage dévastateur du cyclone Chido, Mayotte continue de panser ses plaies tout en s’interrogeant sur sa capacité à faire face aux catastrophes climatiques à venir. Au-delà de l’urgence humanitaire et de la reconstruction matérielle, l’événement a mis à nu les fragilités juridiques, institutionnelles et sociales du territoire, posant avec acuité la question de la résilience dans un contexte ultramarin marqué par des vulnérabilités structurelles.
C’est pour tirer les enseignements de cette catastrophe et dépasser le seul temps de l’émotion qu’un colloque scientifique intitulé « Mayotte à l’épreuve du cyclone Chido : quels enseignements ? quelles réponses ? » a été organisé par le département, réunissant pendant deux jours chercheurs, élus, acteurs institutionnels et experts venus de Mayotte et d’ailleurs. Coordinateur scientifique de cette rencontre, Thomas M’Saïdié, maître de conférences HDR en droit public, revient sur les objectifs de ce rendez-vous, ses spécificités, ainsi que sur les apports concrets qu’il peut offrir aux décideurs comme aux habitants. Dans un entretien qu’il a accordé à Flash Infos, le maître de conférence à l’université de Dembéni analyse les enjeux juridiques, politiques et diplomatiques révélés par le cyclone, et esquisse les pistes d’une refondation durable de l’action publique face aux risques climatiques…
Soidiki Mohamed El Mounir, connu sous le nom de "Soldat", est une figure du journalisme mahorais. Après ses débuts à la fin des années 1980 au sein du magazine Jana na Léo, il participe à l’aventure du Journal de Mayotte, premier hebdomadaire de l’île, avant de rejoindre le Journal Kwezi. En 2000, il cofonde la Somapresse, société éditrice de Mayotte Hebdo et Flash Infos, contribuant ainsi à structurer et enrichir le paysage médiatique de Mayotte.




































