Entretient avec Abdelaziz Riziki Mohamed : « Les Comores, une caricature d’Etat  » !

Sa thèse de doctorat, il l’a consacrée à la question de Mayotte et au droit de son peuple à disposer de lui-même en 1975, au moment où le reste de l’archipel des Comores a choisi d’accéder à l’indépendance. Que d’insultes et de polémiques inutiles aura provoqué ce travail académique. A Moroni, ceux qui avaient fait de ce sujet leur gagne-pain quotidien se retrouvent désormais dans la posture « du croyant qui a perdu son dieu » et n’ont plus que les yeux pour pleurer. La thèse en question remet en cause, la théorie officielle exploitée pendant 70 ans par les tenants du retour forcé de Mayotte dans le giron comorien. 

Flash Info : Docteur Abdelaziz Riziki Mohamed, pourquoi avoir choisi de travailler sur un thème aussi polémique que Mayotte et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ?

Abdelaziz Riziki Mohamed : Ce n’est pas un sujet polémique ; c’est un sujet de Droit international public, qu’on ne peut traiter que sur la base du Droit international public. Cela ne devait pas être un sujet de palabres entre petits épiciers aigris, qui ne connaissent même pas son sens. Toujours est-il que je l’ai traité parce que d’importantes règles de Droit international public sont sciemment occultées sur cette affaire parce qu’elles sont favorables au statut français de Mayotte. L’île a le droit de choisir le statut juridique qui lui convient. Elle a choisi son maintien dans la République, comme le permettent la Charte des Nations Unies, les résolutions internationales et la jurisprudence internationale sur le droit à l’autodétermination. C’est son droit. Il fallait rétablir la vérité là-dessus…

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