Si la rectrice félicite la rapidité à laquelle les écoles ont été réhabilitées, le maire de Mamoudzou attend toujours les 100 millions d’euros annoncés par le ministre des Outre-Mer. Du côté des élèves, la situation semble peu à peu s’arranger mais pour les entreprises, l’urgence perdure.
Les financements promis par l’État se font désirer… Les entreprises restent impayées
Ambdilwahedou Soumaila, le maire de Mamoudzou, se déclare satisfait des travaux réalisés dans les écoles. Si 44 % des établissements de Mamoudzou avaient été très endommagés par Chido, il ne reste que quatre écoles qui ne sont pas encore réhabilitées. Le maire précise : 3219 élèves ne pourront pas reprendre un rythme normal, notamment à Mtsapéré et Kawéni.
Les dégâts dans les écoles à Mamoudzou s’élèvent à douze millions d’euros. Les subventions déposées à neuf millions. Ambdilwahedou Soumaila insiste sur l’urgence qu’il y a à accélérer l’instruction des dossiers. « On parle de la catastrophe naturelle la plus urgente de la nation, et ils prennent six, sept, huit mois d’instruction de dossier. Ce n’est pas acceptable. » Plusieurs mois après les demandes de subvention, l’État réclame des titres de propriété, ou des documents complémentaires, « qui ne sont pas en phase avec une situation d’urgence » selon Ambdilwahedou Soumaila…
