Ce qui devait être une mobilisation pacifique a quelque peu dégénéré. Sur l’affiche diffusée tout le week-end sur les réseaux sociaux, le ton se voulait clair : « Tous en noir. Pas de cahier, pas de cours. » et « Aucune violence, aucune bagarre. » Pourtant, ce lundi matin, des caillassages ont éclaté devant le lycée de Sada, où l’entrée a été bloquée par les élèves.
Depuis plusieurs semaines, parents, enseignants et lycéens contestent les emplois du temps. Vendredi 12 septembre, la rectrice Valérie Debuchy avait promis une refonte d’ici le 22 septembre. Mais la nouvelle version, envoyée ce week-end, n’a pas suffi à apaiser la colère.
Dès cinq heures du matin, des élèves attendaient devant l’établissement. « C’est pire qu’avant. Certains ont cours tous les jours sans pause », déplore un lycéen. D’autres, en seconde, racontent leur quotidien : « On se lève à 4 heures, on rentre à 18 heures… On révise quand ? » L’absence de professeurs alimente aussi la…
Passionnée par la petite et la grande histoire d'hier et d'aujourd'hui j'aime raconter le quotidien des personnes qui fondent un territoire.