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Échauffourées entre gendarmes et grévistes

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Entre la polémique sur la qualité des repas livrés aux confinés du RSMA, et la mise à l’arrêt d’une partie importante de son activité à cause du confinement, l’entreprise de restauration collective est sur tous les fronts. Mais face à ces multiples coups durs, son directeur, Gilles Rouinvy, ne baisse pas les bras et répond aux critiques. Entretien.

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On le sait, le confinement à Mayotte est rendu d’autant plus difficile qu’une grosse partie de la population vit dans des habitations insalubres, dénuées du confort élémentaire. Dans une publication diffusée hier, l’Insee rappelle quelques chiffres parlants. Résumé point par point.

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Réunion au sommet ce lundi, entre les différents acteurs économiques et politiques du 101ème département, alors que le rachat de Vindemia, filiale de Casino, par GBH, qui détient 11 magasins Carrefour, doit avoir lieu le 1er juillet. Pour l’instant, ni l’Autorité de la Concurrence, ni le Conseil d’État ne se sont prononcés contre l’opération. Mais après La Réunion, c’est au tour des acteurs mahorais de s’inquiéter de ses conséquences pour la vie économique locale.

Grand mariage / Manzaraka : l’entraide encore privilégiée pour le financement

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La grève se poursuit à Mayco à Longoni. Et hier le mouvement a dérapé. Les gendarmes ont interpellé deux salariés après une altercation entre grévistes et un huissier de justice.

Un incident s’est produit hier matin devant la société Mayco. Alors qu’un huissier devait se rendre dans les locaux de l’entreprise, les grévistes qui bloquent depuis plus de 70 jours la société lui ont barré l’accès aux locaux. D’après le témoignage d’un salarié, un de ses collègues a arraché le cahier de l’officier de justice. C’est l’élément déclencheur de l’intervention de gendarmerie qui accompagnait l’huissier. S’en sont suivis deux interpellations musclées. La gendarmerie a déclaré que trois agents ont été blessés par des coups et une morsure. « C’est faux », rétorque Soilihi Midaïn, le délégué syndical CGT Ma. « Aucun gendarme n’est blessé, mais par contre de notre côté nous avons cinq blessés à la suite des coups de matraque et jets de gaz lacrymogène. Trois sont à l’hôpital et les deux autres en garde à vue », expliquait-il hier au téléphone. « Nos collègues vont porter plainte, mais on sait que c’est peine perdue quand on s’attaque aux forces de l’ordre », ajoutait-il. Hier dans la journée, les vidéos de la scène d’interpellation ont fleuri sur les réseaux sociaux. On y voit, en effet, une intervention très musclée des forces de l’ordre. Les grévistes se plaignent notamment de provocations à répétition qu’un gendarme aurait formulées depuis quelques jours. « C’est lui qui a gazé un collègue. La veille, il nous avait menacés en disant : vous allez voir! » (sic).

À présent, faut-il craindre une escalade de la violence dans ce mouvement social qui s’enlise? En tout cas, les grévistes ne souhaitent pas communiquer sur la réponse qu’ils apporteront ou pas à l’incident d’hier. « C’est une honte pour le préfet et les élus ce qui se passe à Mayco. On a l’impression qu’elle fait ce qu’elle veut. Elle a notamment refusé de participer à la réunion proposée par le préfet avant les fêtes de fin d’année », condamne Soilihi Midaïn.

Pour rappel, les grévistes ont accepté les propositions de sortie de conflit de la direction, mais ils souhaitent que les dirigeants ne sanctionnent pas les grévistes une fois la grève terminée. Point sur lequel le directeur n’a pas souhaité s’engager. Un désaccord qui conduit à un bras de fer dont l’issue est difficilement perceptible. 

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