Soucieuses de ne pas débourser un kopeck pour leurs assurés professionnels mahorais, les artisans et entrepreneurs du BTP constatent que les cabinets d’assurance et de courtage, qu’ils soient en France ou à l’étranger, n’ont pas bonne presse dans le département. Faute de couverture décennale, ces artisans craignent de se voir fermer l’accès aux marchés de la reconstruction post-Chido. Ils ont le sentiment d’avoir été trompés par le ministre des Outre-mer sortant, qui leur avait pourtant garanti un accès réservé à une partie de ces marchés.
À trois mois de l’anniversaire du passage dévastateur du cyclone Chido, ce dernier continue de bouleverser la fragile économie locale. Pendant que le débat sur la refondation fait couler beaucoup d’encre dans la société locale, mêlant scepticisme, résilience, espoir et pragmatisme, un secteur particulier souffre plus que les autres : celui des assurances. L’attitude peu scrupuleuse des assureurs sur Mayotte après ce cataclysme climatique inédit est inquiétante…
Journaliste politique & économique