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Agriculture : un tiers de la production disparait

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Entre la polémique sur la qualité des repas livrés aux confinés du RSMA, et la mise à l’arrêt d’une partie importante de son activité à cause du confinement, l’entreprise de restauration collective est sur tous les fronts. Mais face à ces multiples coups durs, son directeur, Gilles Rouinvy, ne baisse pas les bras et répond aux critiques. Entretien.

Les chiffres qui rendent le confinement compliqué à Mayotte

On le sait, le confinement à Mayotte est rendu d’autant plus difficile qu’une grosse partie de la population vit dans des habitations insalubres, dénuées du confort élémentaire. Dans une publication diffusée hier, l’Insee rappelle quelques chiffres parlants. Résumé point par point.

Rachat de Vindemia par GBH : la grande distribution de Mayotte face à la menace d’une concentration inédite

Réunion au sommet ce lundi, entre les différents acteurs économiques et politiques du 101ème département, alors que le rachat de Vindemia, filiale de Casino, par GBH, qui détient 11 magasins Carrefour, doit avoir lieu le 1er juillet. Pour l’instant, ni l’Autorité de la Concurrence, ni le Conseil d’État ne se sont prononcés contre l’opération. Mais après La Réunion, c’est au tour des acteurs mahorais de s’inquiéter de ses conséquences pour la vie économique locale.

Grand mariage / Manzaraka : l’entraide encore privilégiée pour le financement

Le manzaraka, ou grand mariage, est un passage obligatoire pour tout Mahorais souhaitant s'inscrire dans la tradition. Cette cérémonie peut facilement rassembler plus de 300 personnes : colliers de fleurs, mbiwi, mais surtout liasses de billets. Le manzaraka a un coût ! Alors, comment est-il financé ? 

 

En moyenne, il se vendrait 44 % des productions et 23 % seraient auto-consommées. Mais, cela cache de fortes disparités selon les cultures pratiquées. Pour le manioc, la banane verte, la patate douce, le taro et le fruit à pain, 40 à 60 % de la production est auto-consommée.

Concernant les pertes de productions, elles sont estimées globalement à 33 % du potentiel. Les fruits sont les plus touchés. Les litchis, goyaves, mangues et grenadilles en tête, pour lesquels les producteurs estiment perdre de 58 à 71 %. Les cultures vivrières (banane, manioc, coco, fruit à pain) sont également affectées de pertes non négligeables, entre 41 et 28 %. Les cultures maraichères et la tomate sont relativement épargnées, comme le sont les cultures de rente (vanille, ylang) et l’élevage. Le pourcentage d’exploitations ou de surfaces cultivées déclarant subir des pertes était de 85 % lors du recensement de 2010. Aujourd’hui, il est au même taux (83,3 %).

Le vol couterait 22 millions d’euros par an

Les causes de ces pertes de production sont classées en 6 catégories : Vols, makis, roussettes, maladies et insectes, aléas climatiques, autres. La perte liée au vol dans les cultures avoisinerait les 23 % de la valeur de la production, soit 22 millions d’euros par an. Les vols seraient d’ailleurs en augmentation : en 2010, 67 % des exploitations déclaraient subir des pertes par le vol, contre 70 % en 2015. Les pertes par les makis et roussettes progressent également à 15 % contre 12 % en 2010. Pour autant, ces pourcentages globaux cachent des disparités de causes de pertes selon les cultures. Ainsi, les bananes vertes, coco et manioc subissent essentiellement des pertes par le vol. Par contre, mangues, grenadilles, goyaves et litchis font l’objet de déprédations par les makis et roussettes. Les attaques parasitaires par des maladies et des insectes affectent surtout les productions de tomates, aubergines et concombres. Les agriculteurs mettent également en avant les fréquentes attaques de rats sur les légumes et les ananas.

 

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