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Agriculture | Des pilotes d’avion un peu vache

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120 vaches de races jersiaise et gasconne commandées par la coopérative des éleveurs mahorais devaient atterrir mercredi sur l’île aux parfums. Mais les pilotes ont estimé que les mesures de sécurité n’étaient pas réunies et ont refusé d’assurer le vol. Face à cette déception, la coopérative et les éleveurs concernés vont tenter de faire venir les animaux au compte-gouttes (de lait).  

La piste de l’aéroport a encore fait des siennes. 120 vaches de races jersiaise et gasconne commandées par la coopérative des éleveurs mahorais devaient atterrir mercredi sur l’île aux parfums. Mais cette dernière a été informée du refus des pilotes d’atterrir à Mayotte. « L’appareil utilisé était compatible avec la piste de l’aéroport de Mayotte », explique la Coopadem (coopérative des éleveurs mahorais) dans un communiqué. « Mais les pilotes ont estimé que les mesures de sécurité n’étaient pas réunies (longueur de la piste, zone de freinage d’urgence) et ont refusé d’assurer le vol. »

La coopérative a élaboré ce projet d’importer des vaches de races jersiaise et gasconne en provenance de métropole pour dynamiser l’élevage mahorais. « Si je prends l’exemple de mon exploitation, je n’ai réussi depuis le mois de juillet à satisfaire que 50% des commandes de lait », témoigne Mohamed Boinahery, président de la Coopadem. « Et parmi les clients que j’ai pu servir, je n’ai pas pu leur donner la quantité qu’ils voulaient. En ce qui concerne l’importation de vaches de race gasconne, cela permettra d’offrir une alternative à la viande de zébu, qui coûte cher (14 à 15 euros le kilo). »

Les éleveurs se sont mobilisés pour financer eux même un projet d’importation pour un budget de plus de 500 000 euros. Les éleveurs avaient aménagé leur exploitation pour le bien être de ces nouveaux arrivants. La coopérative a par ailleurs aménagé un terrain à Pamandzi pour accueillir les vaches à leur débarquement en toute sécurité. 22 tonnes de foin de luzerne avaient été reçues pour l’alimentation des animaux pendant les premières semaines. 

Face à cette déception, la coopérative et les éleveurs concernés se sont rencontrés mercredi afin de trouver des solutions. « Même si cela va prendre du temps, nous allons essayer de faire venir les vaches progressivement par petits îlots », indique Mohamed Boinahery. « Le directeur de la coopérative est parti en métropole pour trouver la solution la moins couteuse afin que les éleveurs concernés ne remettent pas la main à la poche. Nous allons faire en sorte de prendre des vaches moins chères. » 

A noter qu’en 2008, un projet similaire avait été piloté par la chambre de l’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture de Mayotte (Capam) et subventionné par le conseil départemental. Il avait permis d’importer 50 vaches de race Montbéliarde sur le territoire.  

 

 

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