Près de sept mois après le passage du cyclone Chido, les marchés de Mayotte retrouvent peu à peu des fruits et légumes locaux. Mais la reprise reste lente, et les agriculteurs demandent un meilleur soutien de l’État pour relancer la production.
Il y a bientôt sept mois, le cyclone Chido a dévasté le territoire. Entre paysage apocalyptique et activité économique à l’arrêt, l’agriculture n’a pas été épargnée. Elle est pourtant un élément majeur pour tout les habitants de l’île. Les fruits et légumes, mais particulièrement la banane et le manioc, représentent pour les Mahorais une part essentielle de leur alimentation. Depuis le passage du cyclone, une grande partie des champs a complètement disparu, laissant les agriculteurs livrés à eux-mêmes, dans l’espoir que les prochaines pluies soient plus abondantes. A Sada, Siaka, agriculteur, n’a pas été épargné, les pertes sont lourdes et conséquentes. « Après le cyclone nous avons eu 90% de pertes », se remémore-t-il. Une aide immédiate à hauteur de 1.000 euros avaient été reversée pour chaque agriculteurs. Ils réclament malgré tout une meilleure prise en charge de la part de l’État, et de la Chambre d’Agriculture.
Depuis le cyclone, les agriculteurs sont en permanence en contact et tentent de…
Zeyana Attoumani
Stagiaire journaliste en Licence information et communication à l'Université Côte d'Azur