asd

L'ACTUALITÉ DE MAYOTTE 100 % NUMÉRIQUE

Les infos de Mayotte depuis plus de 20 ans !

À l’image de Latouldine, la nouvelle génération mahoraise à la main verte

À lire également

L’éclosion parfumée du pôle d’excellence rural de Coconi

À Mayotte, encore plus qu'ailleurs, il faut savoir prendre son mal en patience pour voir émerger un projet. Celui du pôle d'excellence rural à...

Pépinière, poulailler, ferme pédagogique, concept-store : Maoraland dévergonde le milieu

En parallèle de son métier d'institutrice, Nasra Abdou s'est lancée dans l'agriculture en créant Maoraland à Kahani où se trouve une pépinière et un...

La vanille et l’ylang, deux filières sous exploitées dans l’histoire

À Mayotte, la culture de l'ylang et de vanille est une tradition de longue date. Et si les deux produits sont connus pour être...

Avec l’agriculture syntropique, le savoir pousse et les mentalités changent à Coconi

Dans le cadre de la formation Concevoir son projet et son système agricole avec la permaculture et l’agroforesterie successionnelle, les intervenants Steven Werner et...

À Barakani, le jeune agriculteur Latouldine Madi cultive les terres de ses grands-parents avec amour et passion. Respectueuse de l’environnement, son activité est en pleine expansion. Prochaine étape : accueillir des curieux dans une maison traditionnelle en torchis construite sur son exploitation, et ainsi pouvoir véritablement vivre de son métier.

Depuis la classe de troisième, Latouldine Madi rêve d’agriculture. Aujourd’hui, il cultive ses 3.000 mètres carrés de terrain à Barakani et espère pouvoir développer une activité d’agrotourisme. Ananas, fruits de la passion, vanille, curcuma ou encore bananes… L’agriculteur dispose d’une collection d’espèces végétales en tout genre qu’il souhaite encore davantage étoffer. “Ici, je voudrais créer une sorte de jardin forêt, avec des arbres et différentes strates d’espèces végétales”, précise-t-il d’un ton enjoué. Avant d’ajouter : “Je n’ai pas encore atteint mon objectif, je ne cultive ici que depuis deux ou trois ans. Sur Youtube, j’ai vu des jardins qui m’ont inspiré et c’est comme ça que j’ai été attiré par la permaculture.” Sur son exploitation, pas d’intrants ou de produits phytosanitaires, Latouldine s’emploie dans le respect des sols et de la nature qui l’entoure. “Je me suis tourné vers une agriculture qui ne nécessite pas trop de travail de la terre. Au temps de ma grand-mère, il fallait labourer chaque année les parcelles, alors qu’aujourd’hui, nous savons qu’en enrichissant jour après jour la terre, le sol est en meilleure santé et les plantes aussi…”

Un parcours atypique

Bon élève au collège, les professeurs de Latouldine lui conseille de suivre une voie technologique au lycée de Sada, mais son envie de nature ne le quitte jamais. “Après mon bac, j’ai suivi plusieurs formations dans le tourisme, l’agroalimentaire ou encore l’hôtellerie qui m’ont permis de voyager et de perfectionner mon anglais. Puis j’ai travaillé au sein d’une exploitation agricole et j’ai décidé de concrétiser mon projet en créant ma propre exploitation”, rembobine-t-il, avec une certaine nostalgie des années passées. Depuis, Latouldine produit essentiellement pour sa consommation personnelle et vend à quelques observateurs qui viennent lui rendre visite dans les champs. “Mon objectif est de développer mon activité et d’accueillir des personnes qui souhaitent découvrir mon modèle agricole. Mon dernier projet a été la construction d’une maison traditionnelle en torchis », détaille-t-il en pointant la bâtisse du doigt. Un futur logement où il projette d’accueillir les curieux voulant profiter d’une nuit en toute simplicité dans la campagne mahoraise.

Un travail rigoureux

Chaque jour, Latouldine se rend sur son exploitation pour tenir un carnet de bord dans lequel il réalise un suivi de chaque nouveau plant. “Je note la date et l’endroit où je l’ai planté mais aussi si elle est exposée au soleil, à l’ombre ou encore sur une parcelle en pente. J’écris ensuite quand la plante fleurit et enfin quand je procède à la récolte”, énumère les étapes tout en méthodologie. De la mise en culture des espèces en pépinière jusqu’à la consommation des fruits et légumes, Latouldine est attentif à tous les paramètres afin de savoir quelle espèce est la mieux adaptée à ses besoins. “Je n’ai pas fait de formation professionnelle agricole, mais je me renseigne en permanence et fais des expérimentations”, conclut l’agriculteur. Aujourd’hui, il est plus que jamais décidé à vivre de sa passion et à la partager.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1097

Le journal des jeunes

À la Une

Une cagnotte pour emmener le sprinter Benj Mohamed Ousseni aux championnats du monde

Alors qu’il doit se rendre aux championnats du monde de 100m, 200m, et 4x100m en Suède au mois d'août, Benj Mohamed Ousseni est à...

Semaine de l’Excellence Sportive : « La classe sportive m’a donné les moyens d’être sélectionné »

Jusqu’au 27 juillet, le Département de Mayotte organise la semaine de l’Excellence Sportive. Un événement pour promouvoir les jeunes talents mahorais et qui entre...

Sergio Albarello, nouveau directeur de l’ARS, veut « reconstruire l’offre de soins hospitaliers »

Suite au départ d’Olivier Brahic, Sergio Albarello a pris le poste de directeur général de l’Agence régionale de Santé (ARS) de Mayotte en juin...

Une militante franco-comorienne de la diaspora arrêtée mardi

Fatima Mze Said, connue pour ses prises de position contre le régime d’Azali Assoumani, est une membre de la diaspora comorienne, installée à l’île...

La Chambre régionale des comptes épingle la gestion de la Ville de Mamoudzou

La Chambre régionale des comptes (CRC) de Mayotte a rendu, le 10 juillet, un rapport sévère sur la gestion de la commune de Mamoudzou...