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23/04/10 – La brique mahoraise à la Maison de l’architecture

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Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

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Annoncée en septembre dernier lors de l'assemblée générale de l'association Art-Terre, l'exposition sur la brique de terre compressée (BTC) de Mayotte aura lieu du 4 mai au 4 juin à la Maison de l'architecture en Ile-de-France. Les panneaux de cette exposition pourront ensuite être utilisés dans d'autres écoles d'architecture en Métropole et à la Réunion, et bien sûr à Mayotte.

Le vernissage aura lieu le mardi 4 mai à 18h en présence de Michel Perrot, président de la Maison de l'architecture en Ile-de-France, de Dominique Tessier, président du Conseil régional de l'Ordre des architectes d'Ile-de-France, de Mustoihi Mari, maître d'ouvrage au Smiam et président de l'association Art-Terre, et de Vincent Liétar, architecte à la Sim et commissaire de l'exposition. Il sera suivi d'une soirée-débat à 19h sur le thème "Architecture et développement local" avec Patrice Doat, fondateur de "CRATerre", Attila Cheyssial, architecte-sociologue, Mustoihi Mari, Fayaduiddine Maanli et Vincent Liétar.

Voici la présentation de cette exposition intitulée "Construire en terre mahoraise" : "Jeunes diplômés des écoles d'architecture de Paris ou de Lille, ils sont partis il y a plus de trente ans dans l'océan Indien et ont commencé leur pratique d'architecte à Mayotte, petite collectivité de 375 km² considérée sans ressources ni technologie locale.

Un des tous premiers facteurs du développement économique et social, la latérite, terre du sol mahorais, transformée en brique de terre comprimée (BTC), a été un formidable instrument d'essor du bâtiment et de production d'une architecture moderne autour du logement social et des équipements à créer. Ils ont fait appel à "CRATerre", centre de recherche spécialisé dans la construction en terre à l'école de Grenoble, aux "Compagnons du devoir" pour former les artisans, maçons, charpentiers, menuisiers.

Avec la "cellule habitat" de la direction de l'Equipement, avec la Sim, l'opérateur local de l'habitat, ils ont mis en place les outils financiers, techniques et opérationnels de l'accession au logement pour près de 18.000 familles. Avec des milliers de logements et des dispensaires, écoles, collèges, lycées…, la BTC a fait ses preuves pour ses performances économiques, thermiques, architecturales.

Il reste à la confirmer aujourd'hui comme le meilleur facteur du développement durable et d'une urbanisation devenue plus délicate et des nouveaux enjeux qui s'imposent à la société mahoraise en pleine mutation."

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