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22/06/10 – Le 14ème Festival du cinéma d’Afrique et des îles en octobre

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Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

La Formation culturelle des jeunes de Tsararano (FCJT), qui compte une quarantaine de membres, organise le seul et unique rendez-vous du cinéma africain depuis maintenant 14 ans. Cette année, il aura exceptionnellement lieu au mois d'octobre, du 8 au 15. En effet, habituellement organisé en juillet-août, le festival a été décalé en raison de la Coupe du monde de football et du ramadan. Une sélection d'une vingtaine de films est projetée au public chaque année et des rencontres sont organisées en marge avec des réalisateurs africains invités pour l'occasion. Pour sa prochaine édition, les organisateurs hésitent encore sur l'invité d'honneur. Le choix se fera d'ici quelques semaines entre le réalisateur camerounais Jean Marie Teno, primé à de nombreuses reprises dans les festivals internationaux, notamment pour le film Clando en1996; et Moussa Touré, cinéaste sénégalais du film TGV. Un hommage sera également rendu à l'acteur malien Sotigui Kouyaté, décédé en avril dernier et tête d'affiche du cinéma africain.

A l'heure actuelle les organisateurs sont en recherche de partenaires et lancent également un appel aux communes, qui souhaiteraient organiser des projections dans le cadre du festival, à se faire connaître afin de tout mettre en place. Il est d'ailleurs possible que le festival se décentralise de Tsararano, puisque des pourparlers sont en cours avec la Dilce pour que la salle de cinéma propose quelques films. Chaque année, c'est une vingtaine de films qui est projeté aux cinéphiles sur le plateau de Tsararano, choisie en amont par le comité du festival. Des contacts avec les festivals d'Amiens, d'Angers et Vues d'Afrique à Montréal permettent à l'association FCJ de Tsararano de projeter des films récents et primés.

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