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19/08/09 – Un nouveau préfet qui connaît déjà les hommes et les dossiers

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Hubert Derache, le nouveau préfet de Mayotte qui succède à Denis Robin, a pris officiellement ses fonctions ce lundi. Après avoir présidé une cérémonie devant le monument aux morts de Dzaoudzi, il a tenu une réception à la case Rocher, en présence de tous les responsables politiques et administratifs de l'île. De 2002 à 2006, Hubert Derache a été conseiller technique au secrétaire d'Etat à l'Outremer où il était notamment chargé du suivi de Mayotte. "Je n'ai pas la prétention de tout connaître puisqu'en trois ans, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts, mais les grands dossiers qui structurent le développement de Mayotte sont toujours d'actualité", a-t-il déclaré en préambule de son discours. Citant en premier lieu la lutte contre l'immigration clandestine, il a rappelé que grâce au renforcement des moyens matériels et humains mis en place par l'Etat ces dernières années, le record de l'année dernière de 16.000 reconduites à la frontière pourrait être dépassé avec 18.000 personnes expulsées cette année.

Mais cette politique de fermeté doit selon lui s'accompagner d'une main tendue vers les Comores : "Il faut qu'on puisse, avec l'ambassadeur de France à Moroni mais aussi l'ambassadeur de la zone Océan indien, travailler pour développer la coopération régionale avec les Comores, même si je sais que c'est très difficile et très compliqué". Après avoir évoqué a départementalisation pour laquelle "on fera tout le Pacte et rien que le Pacte", il a ensuite cité pêle-mêle la mise en place, en partenariat avec les collectivités territoriales, des grandes infrastructures pour notre territoire, le développement du tourisme, ou encore celui du logement social. Il a conclu son allocation en rappelant que ce développement doit se faire de manière durable. Au sujet de la grève à la Crec qui dure depuis maintenant deux mois, M. Derache a promis de recevoir les agents "d'ici la fin de la semaine" mais il leur a toutefois dit qu'il "n'avait pas de baguette magique".

Enfin, quand à la saisine de la Chambre régionale des comptes (CRC) sur les finances catastrophiques du conseil général, il a affirmé que c'était un souhait à la fois de la préfecture et de la Collectivité. Précisant la procédure engagée, il a rappelé que "le conseil général aura un délai d'un mois pour faire des remarques par rapport au premier diagnostic qui a été fait par la CRC et ensuite elle décidera si oui ou non les mesures attendues par le conseil général sont de nature à le relever financièrement. Si d'aventure, ce n'est pas le cas, la préfecture prendra ses responsabilités, c'est-àdire qu'elle exécutera de manière autoritaire le budget. Je n'espère pas, bien évidemment, arriver à ces extrémités-là". Une fois le mois de Ramadan passé, le préfet effectuera une visite dans chaque commune de Mayotte.

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