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03/06/10 – Assani Ali contre-attaque

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Le 5e vice-président du Conseil général en charge des sports, Assani Ali a modérément apprécié les sorties médiatiques de son collègue Zaïdou Tavanday et du président du CROS Madi Vita (qui ne voulait indexer personne) la semaine dernière. Le premier affirmait notamment qu'il y avait zéro euro de prévu pour le sport en 2010 au budget du CG, alors que le second expliquait que si la participation des jeunes sportifs Mahorais aux Jeux des îles européennes avait été annulée, c'est en partie parce que le CG avait adopté la subvention attribuée au CROS tardivement. Jamais cité, mais implicitement visé, Assani Ali a tenu a donné sa version des faits avant son départ pour la Réunion avec une délégation mahoraise qui assistera au match de football France-Chine ce vendredi. "La Chambre territoriale des comptes nous limite à 50 millions de subvention au titre du chapitre 65. Aucun montant n'est encore définitif en ce qui concerne le sport, mais il est faux de dire qu'il y a zéro euro. C'est aux élus d'expliquer à la CTC le contenu de ces 50 millions et que les associations ont besoin d'accompagnement

En ce qui concerne le président du CROS, la riposte d'Assani Ali est plus agressive. Celui-ci affirme que le CG a fait un effort auprès des ligues et comités pour leur demander de lister les compétitions internationales et nationales auxquelles elles devaient participer. "Quand je travaillais pour la DSAJ, on courait tout le temps à la dernière minute pour tout faire. Là, pour une fois que le CG a préparé tout à l'avance et que l'argent a été mandaté, le déplacement pour les Jeux des RUP n'a pu se faire. Le CROS avait un certificat administratif et aurait pu réserver les billets d'avion longtemps en avance puisque les dates sont connues plus d'un an avant la tenue de l'événement. Pourtant, le CROS a un personnel administratif compétent et dévoué et il n'y a jamais eu de faille auparavant sous la mandature de l'ancien président." L'ancien technicien de handball s'étonne que les tenues dévolues au sportif aient été payées et sont jusqu'à aujourd'hui chez le fournisseur, alors que le CROS était sensé les chercher une semaine avant le départ. Désormais, ce sont les élus qui décideront que faire des 206 000 € initialement prévu pour les Açores. Le CROS pourra faire des demandes, mais il n'est pas sûr que les élus suivent, surtout s'ils estiment qu'ils ont rempli leur tâche et que le dysfonctionnement provient du CROS.

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