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01/12/2009 – Portrait : La littérature jeunesse comme passion

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

 

 

{xtypo_dropcap}C’{/xtypo_dropcap}est lors de son passage à Mayotte en 2007, en tant que président du jury Narisome, qu’Yves-Marie Clément a eu envie de venir s’installer ici pour quelques années. Il en a d’ailleurs fait le décor de l’un de ses derniers romans, "Dans les mâchoires du requin", quatrième tome de la série "Le talisman maudit".

Cet auteur, qui avoue affectionner particulièrement la littérature jeunesse, a écrit plus de 70 livres en l’espace de dix ans. Romans d’amour et d’aventures, contes, polars… pour adultes et pour enfants, l’homme touche à tout.

"L’envie d’écrire m’a toujours habitée mais c’est lors d’un concours de littérature jeunesse que j’ai été repéré par un éditeur qui m’a proposé de publier mon texte. C’est là que tout a commencé", se remémore l’écrivain. Depuis, Yves-Marie Clément n’a plus posé sa plume, "ce qui est bien dans le monde de la jeunesse, c’est qu’il n’y a pas d’exclusivité avec les éditeurs. J’écris ce qui me plaît, et je propose par la suite aux différentes maisons d’édition".

 

Un Roméo et Juliette version guyanaise

 

Passionné d’arts martiaux – il est ceinture noire de judo et ju-jitsu – Yves-Marie Clément a écrit plusieurs livres autour de ce thème, dont une trilogie publiée chez Grasset. "Ce qui est intéressant avec les romans jeunesse, c’est qu’ils durent dans le temps", souligne l’auteur.

Son dernier roman, "Juliette et Roméo" (éditions du Seuil), adaptation de la célèbre tragédie de William Shakespeare, prend place en Guyane en 1916 et met en scène l’amour impossible d’une jeune métisse et d’un bagnard.

La Guyane, où il a vécu une dizaine d’années avec sa famille, a d’ailleurs été une grande source d’inspiration pour l’auteur. Il ne cache pas non plus son envie d’écrire dans le cadre mahorais : "tout comme en Guyane, c’est un cadre très riche et les sujets semblent intarissables, beaucoup de choses m’inspirent mais je n’ai pas encore commencé à me pencher sur quelque chose de concret.".

En attendant de se replonger dans un travail d’écriture, Yves-Marie Clément enseigne les lettres à ses élèves de CAP et bac pro du lycée de Dzoumogné, avec lesquels il travaille évidemment énormément sur l’écriture : correspondance avec des élèves de Métropole, écriture d’une gazette, participation à des concours…

 

Marion Châteauneuf

 

Une séance de dédicaces est organisée à la Maison des Livres ce samedi 5 décembre à la Maison des Livres à Mamoudzou.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1086

Le journal des jeunes

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