Le démantèlement du camp de Tsoundzou II, orchestré le 22 octobre 2025, n’a pas supprimé le problème mais l’a déplacé… à seulement quelques centaines de mètres. Selon les concernés eux-mêmes, plus de 700 personnes s’abriteraient au nouveau camp de Tsoundzou I. Entre insalubrité, violence et maladies, adultes comme enfants tentent de survivre en repartant de zéro.
De la boue et des déchets qui maculent le sol, des bâches tendues au-dessus de bambous en guise d’habitations, et des enfants qui courent partout… En entrant dans le nouveau camp de Tsoundzou, nous découvrons un camp similaire, juste un peu plus insalubre et un peu plus surchargé. Epimaque, un enseignant d’une quarantaine d’années, nous accueille dans sa tente. « On est sept à loger ici. C’est une tente VIP. Dans d’autres bangas, ça peut monter à quinze. Et avec la saison des pluies, la pluie et la boue s’infiltrent à l’intérieur. Ça n’aide pas au niveau de l’hygiène et des maladies. »
Au-delà des maladies, les cas de malnutrition se multiplient. La Croix-Rouge passe de manière aléatoire pour…
Journaliste passionnée par les sujets de société, vous me retrouverez souvent dans les rubriques éducation, santé et environnement. Quand je ne suis pas sur le terrain ou en train de rédiger un article, j'explore les merveilles naturelles de Mayotte.




































