Quelques semaines avant sa mort, Akibarou Issoufa, avait écrit à des personnalités, dont le directeur général des affaires judiciaires pour dénoncer ses conditions de détention épouvantables marquées, selon lui par le non-respect de ses droits élémentaires.
Dans un pays où l’état des prisons laisse à désirer, le décès d’un détenu ne passe jamais inaperçue. Et depuis ce mercredi, la mort d’Akibarou Issoufa, le 9 décembre, vers 23h à l’hôpital de Hombo, au nord de Mutsamudu, capitale de l’île d’Anjouan interroge. Ce commerçant, de 33 ans, n’était pas jugé mais se trouvait seulement en détention pour plusieurs chefs d’inculpation. Selon des sources, le regretté aurait été poursuivi pour abus de confiance, abandon de famille et escroquerie présumée. Incarcéré depuis plusieurs mois à Koki, principale prison d’Anjouan, il dénonçait ses conditions carcérales comme l’attestent les courriers adressés à des personnalités. Flash infos a pu consulter une lettre datant du 21 octobre 2025, destinée au directeur général des affaires judiciaires. Dans cette correspondance, Akibarou Issoufa appelle à l’aide du directeur. « Monsieur je me permets de vous adresser cette lettre depuis ma cellule à la maison d’arrêt de Nkoki ‒ Anjouan, où je suis détenu provisoirement depuis plusieurs mois, dans des conditions moralement et physiquement éprouvantes. Je vous écris avec respect, mais aussi avec la profonde détresse d’un citoyen comorien qui voit sa liberté confisquée sans raison valable« , débute le courrier, signé par…
Journaliste presse écrite basé aux #Comores. Travaille chez @alwatwancomore
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