Au tribunal de Mamoudzou, la défense a tenté d’ancrer son argumentation dans la culture mahoraise. À la barre, l’avocat du prévenu, un homme de 60 ans condamné pour agressions sexuelles sur une fillette de 11 ans, a présenté son client non pas comme un prédateur, mais comme un « bacoco », figure traditionnelle censée incarner l’autorité bienveillante et le respect.
Selon la défense, ce statut place l’homme dans une posture particulière au sein des familles mahoraises, où les anciens, même non apparentés, peuvent être perçus comme des personnes de confiance, autour desquelles gravitent naturellement les enfants. L’avocat affirme ainsi qu’il n’était pas inhabituel de le voir plaisanter, jouer ou…
Passionnée par la petite et la grande histoire d'hier et d'aujourd'hui j'aime raconter le quotidien des personnes qui fondent un territoire.




































