Portes cadenassées depuis une semaine, sous instigation de deux activistes de Labattoir, l’hôtel de ville de Pamandzi cristallise l’attention d’usagers partagés entre colère et compréhension à l’égard d’un mouvement de grève qui n’a que trop duré et qui pénalise tous les habitants de la ville. Le préfet de Mayotte aurait conditionné l’intervention de la force publique à une demande expresse du maire, Madi Madi Souf, actuellement hors territoire.
Le conflit social vient d’entrer dans sa troisième semaine ce lundi 1 er décembre 2025. Quatre agents municipaux (employés du CCAS), ayant reçu le renfort de 2 activistes connus hyper politisés de Dzaoudzi-Labattoir, et 1 revanchard de Pamandzi poussé par des opposants notoires de l’actuel maire Madi Madi Souf, se sont avérés suffisant pour interdire l’accès des bureaux de l’hôtel de ville au public. Une curieuse grève qui ne respecte aucune…
Journaliste politique & économique
