Le bilan humain du cyclone Chido faisait état de 38 morts, chiffres officiels de la préfecture qui avait elle-même annoncés plusieurs centaines voie un millier de morts, avant de se rétracter. Les décès et les blessés se concentrent majoritairement dans les bidonvilles où le recensement est difficile en raison de la population clandestine qui y vit.
Les alertes de la préfecture par SMS ont été dans ces zones manifestement négligées, voire ignorées, compte tenu du fait que le taux d’équipement en informatique ou en appareils numériques est faible au sein des familles qui habitent dans les bidonvilles. Les maires ont également eu du mal à convaincre des personnes exposées au risque cyclonique de se mettre à l’abri dans les bâtiments publics réservés à cet effet.
Les systèmes d’alerte et les appels à la vigilance ont été défaillants. Les ménages clandestins ont donc été les premières victimes des vents violents et des pluies diluviennes qui ont emporté les cases en tôles, faisant de nombreux morts, des blessés et…






































