Sous la pression démographique, l’île perd ses sols et son eau. Une étude menée dans le cadre du projet LESELAM (Lutte contre l’Érosion des Sols et l’Envasement du Lagon de Mayotte) conduite par le LSCE (Laboratoire des sciences, du climat de l’environnement) dresse un bilan inquiétant. Des initiatives locales montrent qu’un autre modèle est possible.
Sur les hauteurs de Dzoumogné, la terre rouge s’effrite entre les doigts. Autrefois protégée par un manteau de forêts et de cultures vivrières, elle s’érode aujourd’hui à vue d’œil. À Mayotte, la croissance démographique et les vagues migratoires transforment en profondeur les paysages. En dix ans, les sols se sont appauvris, les réservoirs d’eau se sont envasés, et les forêts reculent. Au cœur de cette crise écologique, des chercheurs et des agriculteurs tentent de réinventer un modèle durable, enraciné dans les traditions locales.
Depuis la départementalisation de 2011, l’île connaît l’une des plus fortes croissances démographiques de France. L’arrivée continue de migrants et la…
Journaliste passionnée par les sujets de société, vous me retrouverez souvent dans les rubriques éducation, santé et environnement. Quand je ne suis pas sur le terrain ou en train de rédiger un article, j'explore les merveilles naturelles de Mayotte.
