Le jour se lève à peine, la cité scolaire de Bandrélé s’éveille. Il est 5h45. Des silhouettes d’adolescents descendent des bus, cartables au dos, paupières encore lourdes. Certains se sont levés à 4 heures du matin à Dembeni ou Mtsamoudou pour être là à temps. À 6h30, les grilles vertes s’ouvrent : un flot de jeunes envahit la cour. Carnet de correspondance à la main, ils saluent le CPE d’un signe de tête avant de filer s’abriter sous les auvents.
À 7h30, une douce sonnerie retentit. Dans la cour, les classes se forment deux par deux. Les professeurs guident leurs rangs jusqu’aux salles. « Je suis polygame : marié à un collège et à un lycée », plaisante le proviseur Jean-Jacques Ewane. La cité scolaire de Bandrélé, c’est 2 000 élèves réunis sur…
Passionnée par la petite et la grande histoire d'hier et d'aujourd'hui j'aime raconter le quotidien des personnes qui fondent un territoire.








































